Nos vignerons

La philosophie de vinification de AZ. AGR. J. G. BENDA est à la fois simple et profondément enracinée dans le vignoble. Ils croient fermement que les grands vins sont le produit d’une terre bien entretenue, et non pas d’une manipulation. Avec un engagement fort envers la durabilité, environ 90 % de leurs efforts sont consacrés à l’entretien naturel de leurs vignobles. Leur approche évite les pesticides, les désherbants et les produits chimiques, optant plutôt pour une utilisation minimale du cuivre, du soufre et des pulvérisations biodynamiques. Situés au sein d’une forêt, les vignobles dépendent de l’eau de pluie collectée, car il n’y a ni électricité ni approvisionnement en eau, favorisant ainsi la biodiversité et l’harmonie avec la nature. La taille est méticuleuse, suivant le calendrier de Maria Thun et respectant les qualités uniques de chaque vigne et de ses flux de sève. Ils emploient la méthode de formation « capovolto », favorisant une croissance équilibrée et des vignes plus saines avec moins de maladies. Tout au long de la croissance, ils minimisent les interventions, permettant aux vignes et au sol de prospérer naturellement. Les bourgeons sont soigneusement enlevés, l’effeuillage est limitée et l’élagage des vignes est évité pour protéger l’équilibre hormonal et encourager la photosynthèse. Les apex sont tressés entre eux Après la récolte, le sol est doucement aéré pour améliorer la pénétration de l’oxygène et de l’eau. Lorsque cela est nécessaire, du fumier de vache biologique vieilli est appliqué, et la replantation des vignes est effectuée avec parcimonie. La récolte est basée sur la maturité physiologique, évaluée par le goût, le toucher, la lignification et la qualité des pépins. Les vendanges sont manuelles, soigneusement triés, puis éraflés avant d’entrer dans la cave. Dans la cave, la fermentation en levures indigènes, dure 2 à 3 semaines. La pression et la sédimentation suivent. Les vins vieillissent dans de grandes barriques en chêne, et une filtration minimale est utilisée lors de la mise en bouteille, avec une quantité limitée de dioxyde de soufre ajoutée. L’analyse microbiologique guide leurs décisions, garantissant la qualité du vin et empêchant le gâchis. Leurs vignobles, dont Vigna Vecchia di Pietrafocaia di Sopra et Vigna Spadacciola, offrent des terroirs divers qui contribuent à leurs vins uniques. Le fondateur John Gregory Benda est passé des marchés financiers à la vinification, poussé par une passion pour le vin et le désir de changement. Sous la direction de son mentor, Alessandro Mori, il a appris l’art de la vinification avant de créer sa propre cave. Avec sa partenaire, Zoe, John s’engage à élaborer des vins qui reflètent le terroir et sa profonde passion pour la vinification. Les vins de AZ. AGR. J. G. BENDA incarnent leur engagement envers la préservation de l’environnement, les soins apportés au vignoble et la production de vins d’exception, ancrés dans leur terroir, pour le plaisir des amateurs de vin.

En 1999 Emmanuel Lassaigne reprend l’exploitation familiale de 4,5 hectares sur la colline crayeuse de Montgueux, un des très grands terroirs de la Champagne. Le vignoble occupe une situation unique à quelques kilomètres de Troyes, l’ancienne capitale de la région. Emmanuel, sait mieux que personne exprimer toute la typicité du terroir et de chacune de ses parcelles en donnant naissance à des cuvées uniques et des compositions originales à chaque millésime. Élevés sur lies après un travail de la vigne et des sols dans le plus grand respect de la nature, ses vins, car ce sont aussi de grands vins, sont fins, élégants et précis.

4 hectares de vignes du côté de Saint Georges sur Allier, plantées sur les sols basaltiques de la chaîne des Puy, voilà le terrain de jeu de Jean. Véritable artisan vigneron, Jean s’est reconverti dans les vins naturels après une première vie dans l’informatique, au contact notamment de Marcel Lapierre..Il travaille de beaux gamays teinturiers, du pinot noir, quelques cépages anciens et un peu de Chardonnay, le plus naturellement possible bien sûr.

En 2003, à la suite d’études de droit,Jean-Baptiste Arena, l’aîné de la fratrie vient travailler au domaine familial. L’année suivante son frère le rejoindra. Il s’occupe principalement des travaux de la vigne et de viticulture, où il est l’artisan du passage de la Bio à la Biodynamie En 2014 il reprend une partie du domaine divisé entre lui son frère et son père, aux côtés de qui il travaille déjà depuis plusieurs années. Depuis 2014, Jean-Baptiste a repris le terroir de Grotte di Sole, composé de nielluccio pour les rouges et de vermentino et muscat pour les blancs. Pour l’anecdote, Grotte di Sole, qui signifie la Grotte du Soleil, est une grotte dans la paroi rocheuse qui était utilisée par les anciens comme cadran solaire : et leur permettait de connaitre l’heure suivant la façon dont son entrée est éclairée par le soleil.

Le domaine Jérôme Galeyrand est situé à Gevrey-Chambertin, dans le village de Saint Philibert. Il produit des vins de Bourgogne dans les appellations suivantes : Gevrey-Chambertin, Fixin ,Marsannay, Côte de Nuits village, Bourgognes rouge et blanc sur 5 hectares 20. La culture de la vigne est respectueuse de l’environnement, la plus écologique possible

Jonata est un domaine viticole situé dans l’appellation Ballard Canyon, au cœur de la vallée de Santa Ynez, en Californie. Dédié à la production de vins rouges et blancs, il se distingue par une approche non conventionnelle en cultivant une variété inhabituelle de cépages. Centré sur le Cabernet Sauvignon, le Cabernet Franc et la Syrah, le domaine combine des techniques de viticulture modernes et une gestion agricole diversifiée pour créer des vins de qualité exceptionnelle. Fondé sur un ancien terrain accordé par une concession espagnole en 1845, Jonata occupe 237 hectares, dont seulement 34 sont plantés en vignes en raison de la nature sablonneuse du sol. Sous la direction de Matt Dees, vigneron, et encouragé par Stan Kroenke, le domaine a gagné en reconnaissance avec ses vins, qui ont été largement salués par des critiques de renom, notamment Robert Parker et Antonio Galloni, dès la première récolte en 2004.

Fils d’Yvon Métras, Jules marche dans les pas de son père depuis le millésime 2014. Travaillant les vignes de son père à ses débuts, puis d’autres parcelles en location, Jules Métras s’émancipe et crée son propre style. Ses vignes sont principalement en appellation Chiroubles. Un jeune à suivre de très près.

Julien Crinquand est installé à Les Arsures ou il bichonne 5ha de vignes sur Arbois, héritées du papa et du grand-papa. Les vignes sont réparties en 3 secteurs: les bodines, la mailloche et Verleule. Il travaille les cépages traditionnels du Jura, Savagnin Chardonnay, Trousseau, Pinot et Poulsard. Julien ne se destinait pas immédiatement à la reprise des vignes familiales dont les raisins étaient historiquement vendus à la fruitière d’Arbois. Après être passé par un BTS assurance et avoir vendu des voyages à Cuba, il revient en 2016 attiré par la vigne qui a marqué les vacances de sa jeunesse. Il donne un coup de main à son père ainsi qu’à Philippe Bornard et Fabrice Dodane. En 2017 il obtient un BTS Oeno-Viti puis travaille au Domaine de Saint pierre chez Fabrice Dodane. Depuis le millésime 2019 il vole de ses propres ailes, pour le plus grand bonheur des amateurs de vins vifs et précis du Jura.

Le Domaine Julien Delrieu est situé à Faveraye-Mâchelles au cœur de l’Anjou Noir. Le domaine s’étend sur 4,75 hectares de vignes cultivées en biodynamie, avec des cépages tels que le chenin blanc, le grolleau, le cabernet franc et le sauvignon. Passionné de levure et de fermentation, il expérimente le brassage de la bière avec des moines Belge, fait du fromage en Italie et étudie les levures du saké au Japon! A son retour il s’installe en Loire , touché par les vins de Richard Leroy et de Mark Angéli. Les vins sont les plus naturels possibles. Fermentations en levures indigènes en cuve de fibre de verre ou en fûts. Le So2 est réduit au strict minimum ou pas du tout. Les vignes sur cinq lieux-dits ont été plantées en 1973 et 1955 et sont en Bio. Les rendements sont faible, cela se révèle dans des vins purs et vibrants. Un «grand vigneron» de demain.

Justino’s, fondé en 1870, est l’un des plus anciens et plus important producteurs de vin de Madère. Ils s’approvisionnent en raisins auprès de 800 viticulteurs de toute l’île, ce qui représente un viticulteur sur deux, en sélectionnant les meilleurs sites et vignobles pour les différents cépages. Bien qu’étant une des plus anciennes cave, avec leur oenologue Juan Teixeira, la cave a su allier tradition et modernité grâce à une innovation constante en explorant différentes possibilités, comme faire vieillir les vins dans de vieux fûts de Sauternes, afin de proposer des vins toujours plus qualitatifs.

Le Domaine de Jérôme et Keiko Deleuze est une petite ferme urbaine située dans le sud d’Albi, où le maraîchage de légumes japonais et les vignes cohabitent harmonieusement. Jérôme a vécu plusieurs vies avant de s’installer ici. En tant que cadre informaticien dans l’aéronautique, il a beaucoup voyagé, même à l’étranger. C’est au Japon qu’il a rencontré sa femme Keiko, et ils ont choisi de s’établir à Avignon. En 2011, éprouvant le besoin de changer radicalement leur mode de vie, ils ont pris la décision de vendre leur propriété et de tout recommencer à zéro. Jérôme a démissionné de son poste pour répondre à cette aspiration profonde de retour à la terre. Ils ont alors passé quelque temps au Japon, où Jérôme s’est formé au maraîchage et à la riziculture auprès de Takao Furuno, un pionnier japonais de la riziculture sans insecticides, en utilisant des canards. De retour en France, leur recherche d’un lieu idéal les a d’abord conduits en Ardèche, où ils ont rencontré Gilles Azzoni et Andrea Calek, qui les ont initiés à l’art des vins naturels. Finalement, ils ont trouvé leur bonheur à Albi, où ils se sont installés en 2015 en vue de produire leurs premiers vins en 2017. Parallèlement à leur installation, Jérôme s’est formé chez Bernard Fabre du Domaine des Cailloutis. Aujourd’hui, le domaine s’étend sur 2,5 hectares en production, avec 1,5 hectare de plantiers qui entreront en production dans le futur. Les vins sont élaborés avec une approche résolument libre, sans ajout d’aucun intrant. Les vignes sont totalement enherbées, et les sols ne subissent aucune intervention mécanique. Le résultat se traduit par des vins vibrants et vivants, reflétant la passion et le dévouement de Jérôme et Keiko pour une agriculture respectueuse de la nature et une viticulture naturelle.

Kevin Bouillet, Tout juste 28 ans, exploite 3.4 ha, dont 1.2 planté dans les années 1930-60 par son grand-père. Il travaille les cépages typiques Jurassien : Chardonnay, Ploussard, Trousseau, Savagnin et Pinot Noir. A la suite d’une license de Droit à Besançon, il se dirige en BTS Viti-Oeno où il effectuera son alternance au domaine de la Tournelle chez Pascal et Evelyne Clairet. Depuis sa reprise du domaine en 2018 il converti l’ensemble des vignes en Bio. Les vieilles vignes sont enherbées et les jeunes voient leurs sols travaillés. Les vinifications sont les moins interventionnistes possibles, au plus près du vivant. Ses projets pour le future : de longs élevages, commencer des oxydatifs, un pet-nat de Savagnin et une macération. Bref un petit jeune qui en a sous la pédale. Il est d’ailleurs passionné de petite reine, avec laquelle il parcourt les cols jurassiens. Il paraitrait que le mur de sa cave serait mitoyen à celui d’un certain P.O de Pupillin, tiens donc !

Un génie, une micro-brasserie, un amour pour l’infiniment petit, un soin exceptionnel porté au kôji. Il est reconnaissable entre tous par ses arômes fruités et élégants. Fondée en 1818, à l’époque Edo, à Nabari dans la préfecture de Mie, la maison Kiyasho est aujourd’hui conduite par Tadayoshi Onishi, 6ème génération. Il lance en 2006 la gamme Jikon, qui signifie « Ici & maintenant » et reçoit immédiatement une reconnaissance de ses pairs. L’approche artisanale, au sens noble, est remarquable dans chaque étape de l’élaboration. Tout est fait de ses propres mains. Il élabore des sakés en privilégiant les cépages Omachi, Senbonnishiki et Yamadanishiki dans une cuverie datant du début du 18ème siècle. Mais le coeur du travail est la préparation du ferment de riz, ou Kôji, auquel Tadayoshi prête une importance capitale. Cette culture de l’enzyme est un travail précis et délicat qui déterminera la qualité aromatique du saké. C’est cela son secret. L’eau de source nourrie par la rivière Nabari est douce. Tous les paramètres d’élaboration rassemblés proposent un saké aromatique, complexe, plein de charme et de souplesse et d’une rareté tout aussi artistique.