Unsere Winzer

En 2018, Abel Benmaamar, ancien ingénieur, se lance dans la viticulture en Anjou. Passionné de vin, il se forme au métier auprès de vignerons reconnus tels que Matthieu Barret à Cornas et le domaine Thillardon dans le Beaujolais. Attiré par les terroirs ligériens, il acquiert en 2017 4,2 hectares de vignes issues de la division du domaine des Roches Sèches : La Guimardière, La Nouette, ainsi que des vignes de Cabernet Franc plantées en 1967 et certifiées bio depuis 2010.

Alexandre Plassat est un de ce néo-vigneron jurassien bourré de talent et droit dans ses convictions. Installé en 2019 à St-Germain-lès-Arlay, il bichonne ses 2.2 ha de vignes en location, situées aux alentours de Lons le Saunier. Son parcours est plutôt impressionnant et éclectique. Diplômé ingénieur agronome en 2011, il effectue de petites missions en Afrique mais c’est en 2012 en travaillant à la vigne dans le Jura pour payer son permis de conduire qu’il se découvre un intérêt pour le vin. En bossant à la fruitière d’Arbois, il découvre la viticulture conventionnelle et ses travers qui lui font se poser des questions. Ces interrogations, il y trouve des réponses dans les bouteilles, en découvrant les vins naturels aux cotés de Sylvain caviste de Poligny. Ni une ni deux, en 2014-2015 Il effectue un BTS Viti-Oeno en alternance dans un domaine à Chablis. En décembre 2015, il déménage en Suisse ou il devient responsable Cave & Vigne au domaine Histoire d’Enfer en Valais jusqu’en décembre 2018. A la suite de cette expérience Helvétique, il revient en terre jurassienne ou il occupe une place polyvalente et touche à tout au domaine Ganevat dans le Sud Revermont. En parallèle de son emploi à mi-temps, il réalise ses premiers vins issus de ses 1.3 ha de vignes en locations. Depuis Mars 2022, il vole de ses propres ailes après avoir récupéré une parcelle qui lui permet de monter la surface du domaine à 2.2ha et donc d’avoir une surface suffisante pour se concentrer uniquement sur son domaine.

Almamezcalera et Mezcalito Pal’alma sont quasiement indisponibles en dehors du Mexique. Parfois vous rencontrerez un barman qui vous confiera avoir une bouteille dans sa collection privée. Ces deux marques, ainsi que leur propriétaire Erick Rodriguez, relèvent plus du mythe que d’autre chose. En plus d’être ce que de nombreux adeptes de l’agave considèrent comme le meilleur mezcal du monde, il y a un peu de mystère autour d’Erick lui-même. Il est à la fois un ambassadeur de l’agave voyageant dans le monde entier et l’Indiana Jones local de Mezcal. Il parcourt tout le Mexique afin d’embouteiller (et parfois participer à la distillation) des meilleurs mezcals du pays. Il est connu pour ses mezcals d’Etats ou peu de marques vont, car ce sont des zones très dangereuses du Mexique (Guerrero, San Luis Potosi, Durango …). Il a accès aux meilleurs destilados de agave.

Dominique Andiran est un gascon bien trempé, fier et droit, à l’accent chantant. Ses vignes de 18 ha produisant péniblement 20’000 bouteilles Dominique a replanté d’anciens cépages gascons oubliés par les méthodes industrielles : colombard, manseng, muscadelle et autres petits courbus. “Moi je suis un vigneron, explique-t-il. J’aime beaucoup passer du temps dans les vignes. Je suis d’abord éleveur de raisin. Après si le raisin a été bien élevé, le vin, ça marche tout seul”.

Situé dans le Burgenland Autrichien tout proche de la frontière Hongroise, le domaine Ziniel s’étend sur 18 ha conduits en agriculture biologique. Le vignoble de Andreas Ziniel est quand à lui une nouvelle expression du potentiel qualitatif du Burgenland. Andreas y réalise ses expérimentations de vins sans aucuns intrants sur des jeunes vignes de muscat, zweigelt et saint-laurent, agées de 10 à 20 ans Coté chai, les fermentations s’effectuent uniquement grâce à l’action des levures indigènes, Les élevages sont réalisés essentiellement en contenants neutres, oscillant entre l’inox, le béton, l’amphore et les vieux foudres.

En 2003, à la suite d’études de droit,Jean-Baptiste ARENA, l’aîné de la fratrie vient travailler au domaine familial. L’année suivante son frère le rejoindra. Il s’occupe principalement des travaux de la vigne et de viticulture , ou il est l’artisan du passage de la Bio à la Biodynamie. En 2014 il reprend une partie du domaine divisé entre lui son frère et son père, aux côtés de qui il travaille déjà depuis plusieurs années. Depuis 2014, Jean-Baptiste a repris le terroir de Grotte di Sole, composé de nielluccio pour les rouges et de vermentino et muscat pour les blancs. Pour l’anecdote, Grotte di Sole, qui signifie la Grotte du Soleil, est une grotte dans la paroi rocheuse qui était utilisée par les anciens comme cadran solaire : et leur permettait de connaitre l’heure suivant la façon dont son entrée est éclairée par le soleil.

Maurice Guyot ayant cessé toute activité depuis 1992 , Antoine a décidé de reprendre le Domaine en 2011 , après avoir fait ses armes, pendant plusieurs années, sur différents territoires viticoles : Chablis , Chambolle-Musigny et Afrique du Sud. Amoureux de la nature et baigné par la culture du vin et de la gastronomie, la vocation d’Antoine pour le métier de vigneron s’est rapidement affirmée. Tout au long de sa trajectoire professionnelle, Antoine a fait preuve d’une attention toute particulière concernant les impératifs environnementaux “eau – air – sol” et a toujours privilégié les problématiques écologiques. Sa récente conversion à l’Agriculture Biologique , doublée d’une pratique biodynamique , témoigne de cette prise de conscience : Préservation de la vie des sols , respect des cycles et des ressources en eau.

A la suite d’études d’Histoire Géo Antoine-Marie vient travailler au domaine familial en 2004 ou il s’occupe principalement des travaux de cave et de vinification. En 2014 il reprend une partie du domaine divisé entre lui son frère et son père, aux côtés de qui il travaille déjà depuis plusieurs années. Depuis la division, il est seul maître à bord de son nouveau domaine, constitué entre autres de vignes situées sur le terroir de Carco, composé de nielluccio pour les rouges et de bianco gentile, vermentinu et muscat pour les blancs. La spécificité d’Antoine-Marie Arena se trouve sur le travail des muscats (issus du terroir de Morte Maio, dont la partie rouge a été conservée par son père lors de la division) sans les muter, avec 13% d’alcool seulement.

Fonde´e par Uhei Sato¯ en 1852 a` Akita, Aramasa est conduite depuis 2007 par Yusuke Sato¯, 8e`me ge´ne´ration. En seulement une de´cennie, il a bouleverse´ le monde du sake´, entrai^nant avec lui toute une nouvelle ge´ne´ration d’artisans brasseurs. Les mots d’ordre de la maison Aramasa : riziculture locale en biodynamie, varie´te´s de riz autochtones, pied de cuve en me´thode kimoto et fermentation en cuve de cryptome`re d’Akita. Des sake´s junmai 100% pur riz re´alise´s a` partir de la levure indige`ne N°6, de´couverte au domaine en 1930. Aramasa signifie « nouvelle gouvernance ». Un adage que Yusuke Sato¯, artiste penseur, n’a de cesse d’honorer.

Ferdinando Principiano reprend le domaine familial au début des années 1990. Son père vendait ses raisins aux vignerons de la région. A ses début, la tentation d’une extraction poussée, de bois neuf, et d’une recherche des 100 points Parker le fait se fourvoyer . Petit à petit il en arrive à ne plus aimer ses propre vins. Des vins très noirs, très toastés, très extraits. Après avoir participé à une dégustation de Barolo à Alba où tous les vins semblaient avoir le même gout. il décide de changer de méthode.Il cultive aujourd’hui sa vigne de manière Biologique, en utilisant des levures indigènes. Les fermentations sont longues et délicates et les vins sont élevés en foudres traditionnels. Le SO2 est ajouté uniquement à la mise en bouteille et les vins sont mis en bouteille sans filtration.

Azienda Agricola COS a été fondé en 1980 par Giambattista Cilia, Giusto Occhipinti et Cirino Strano : trois amis alors étudiants qui souhaitaient revenir à la vigne et au vin, le travail de leurs ancêtres. Les initiales de leurs noms ont formé celui du domaine, constitué à l’origine par 3 hectares de vignes en location provenant de la vieille propriété familiale : le premier vin a vu le jour en 1980, avec seulement 1470 bouteilles produites…..

Depuis 1964, Emidio Pepe, à Torano Nuovo dans les Abruzzes, en véritable Capitaine il mène son navire. Un grand Monsieur à la sagesse d’un autre temps, il laisse aujourd’hui tout naturellement la place à ses filles pour la gestion du Domaine, tout en gardant son oeil bienveillant et expérimenté. Son mode de production représente rien moins que les archives du vignoble transalpin !

Manfredi Franco, originaire de Marsala, est le parfait paradigme du monde des vins naturels , un consommateur de bouteilles attentif d’une part et un producteur d’autre part depuis 2020. Jeune avocat à Milan ayant fait des études de droit à Rome, il découvre et se passionne pour la gastronomie. Il étudie en autodidacte, participe à des foires aux vins, rencontre des vignerons, lit des magazines et des livres sur le vin jusqu’à ce qu’il rencontre Vincenzo Argileri de ViteadOvest, et que son rêve de faire du vin devienne réalité. De retour à Marsala, ils identifient dans le hameau de Ciavolo un vieux vignoble de rangs mixtes plantés de Nocera, Corinto, Nerello Mascalese, Nero d’Avola, Zibibbo, Grillo et Catarratto. Un éventail de cépages capables de raconter toute la richesse de la Sicile. Dans la cave, après le foulage et l’égrappage des raisins, le processus de fermentation est réalisé en utilisant uniquement des levures indigènes avec des macérations plus ou moins longues, tandis que le vin est élevé en acier. Les vins produits reflètent son idée de produire des vins naturels, territoriaux, frais, élégants et minéraux.

Le domaine Valentini remonte au XVIIème siècle, mais la renommée que l’on lui connait actuellement est le fait d’Eduardo Valenti. Renonçant à sa carrière d’avocat il vinifia de 1956 à 2006 Depuis son décès, son fils Paolo Francesco Valentini assure la succession du domaine Situé dans la région des Abruzzes, dans la petite ville antique de Loreto Aprutino, le domaine à la production modeste, ne cesse d’alimenter les fantasmes des amateurs de flacons d’exception. Eduardo Valentini était de son vivant très discret et inaccessible, refusant de parler de ses vins et de ses techniques de viticulture et de vinification, ce qui lui conféra le statut de légende. Les vins produits sont paradoxalement très recherchés par les connaisseurs, tout en étant méconnus du grand public. Le domaine de 70 hectares est un jardin de verdure ou les oliviers, la forêt et les vignes cohabitent en harmonie selon les principes de la biodynamie. Le domaine Valentini produit trois vins exceptionnels : Le Trebbiano d’Abruzzo elu meilleur vin d’Italie toute catégorie. Le Montepulciano d’Abruzzo, quasiment introuvable et capable de traverser les âges. Le Cerasuolo d’Abruzzo. Un Rosé profond au aromes envoutant et qui se dévoile après quelques années de vieillissement.