Nos vignerons

Après quelques années passées en Egypte, Henry-Fréderic Roch crée le Domaine à Nuits-Saint-Georges en 1988. Dès le début, il adopte une agriculture au plus propre ainsi que l’élaboration de vins sans intrants. Une dose minimale de soufre est ajoutée à la mise en bouteille afin de protéger les vins pour de longs exports. Cependant une mise en bouteille PURE sera pratiquée, c’est à dire à la chèvre à deux becs (robinet à deux sorties, installé directement sur le bas du tonneau). Elle s’effectue à la main sans ajout de soufre.

Ne pas se fier aux apparences, Yann en est la preuve vivante. Son look faussement décontracté contraste avec la minutie et la précision de ses compétences. Il gère son propre domaine « Recrue des Sens »comme les vignes d’un prestigieux domaine bourguignon (que nous ne nommerons pas) dans lequel il a longuement travaillé … Quelques parcelles en Côte-de-Nuits et en Hautes Côtes qu’il soigne avec une conscience débordante, sa production est une pure merveille et son talent désormais justement reconnu.

Situé à Fuissé dans le Mâconnais, le Domaine Robert-Denogent trouve ses racines au début du XXe siècle, quand la famille Denogent plante ses premières vignes. Repris en 1989 par Jean-Jacques Robert, il prend son nom actuel en hommage aux générations précédentes. Depuis 2015, ses fils Nicolas et Antoine poursuivent l’aventure, cultivant aujourd’hui 15 hectares de vignes âgées de 40 à plus de 90 ans. Converti au bio en 2018 puis certifié Biodyvin en 2021, le domaine privilégie des vendanges manuelles, des fermentations naturelles et des élevages longs en fûts et autres contenants. Chaque cuvée exprime la diversité des sols – calcaires, argiles, limons et schistes – et la pureté du chardonnay. Les vins, précis et gorgés d’énergie, incarnent une vision artisanale et exigeante.

Installés à Arlebosc, au cœur de l’Ardèche septentrionale, Hervé et Béatrice Souhaut fondent le Domaine Romaneaux-Destezet en 1993. Sur des coteaux abrupts dominant la vallée du Doux, ils redonnent vie à de vieilles vignes enracinées dans les granites du socle ardéchois. Inspiré par Marcel Lapierre, Hervé adopte très tôt une approche naturelle du vin : vendanges manuelles, levures indigènes, macérations douces et élevages en vieux fûts. Les vignes — majoritairement de Syrah, Gamay et Viognier — sont conduites sans intrants chimiques, avec des rendements faibles et un respect scrupuleux des équilibres du sol. En cave, les vins sont élevés longuement sur lies, sans collage ni filtration, et avec un minimum de soufre à la mise. Ils se distinguent par leur texture soyeuse, leur fraîcheur aérienne et une tension minérale typique des terroirs granitiques ardéchois.

En 1968, le père de Stefano Novello decide de suivre sa passion pour la terre et la nature et de restaurer les anciens vignobles des comtes de Rieppi. Stefano, qui n’avait pas l’intention de suivre les traces de son père, obtient finalement son diplôme d’œnologie en 1988. Après avoir voyagé et travaillé à l’étranger, il revient au domaine familial le domaine n’utilise aucun produit chimique dans les vignes et adopte un style de vinification non interventionniste qui permet la libre expression des raisins et du sol.

Situé à Meursault, en Côte de Beaune, le Domaine Rougeot Père & Fils incarne une lignée familiale enracinée depuis six générations. Aujourd’hui conduit par Marc Rougeot et son fils Pierre-Henri, le domaine s’étend sur une douzaine d’hectares répartis entre Meursault, Monthélie, Saint-Romain, Pommard et Volnay. Le vignoble, travaillé en agriculture biologique depuis 2010, repose sur des sols calcaires et marneux typiques de la région, offrant une matière première d’une grande finesse. En cave, les vinifications se font avec levures indigènes, sans filtration, avec très peu de soufre et des élevages longs en fûts anciens. L’objectif est de préserver l’énergie naturelle du raisin et l’expression du terroir. Les vins du domaine, d’une grande pureté et d’une précision remarquable, allient profondeur, équilibre et élégance, reflétant l’identité authentique de la Bourgogne.

Fondé en 1962 par André et Mireille Tissot, le domaine s’est transmis en 1990 à leur fils Stéphane et à son épouse Bénédicte. Installé à Montigny-lès-Arsures, il s’étend aujourd’hui sur 50 hectares conduits en biodynamie, couvrant les appellations phares du Jura : Arbois, Côtes du Jura, Château-Chalon. Les cépages emblématiques – chardonnay, savagnin, poulsard, trousseau et pinot noir – y trouvent des expressions multiples grâce à un travail parcellaire exigeant. À la vigne comme au chai, l’approche est respectueuse et non interventionniste : composts maison, tisanes, fermentations spontanées, élevages longs en fûts ou en foudres, soufre réduit au strict minimum. Guidé par une volonté constante d’expérimentation et d’innovation, le domaine affirme une identité singulière et contribue activement au rayonnement du Jura.

Chez les Bailly, on est vigneron de père en fils depuis 1700. À la tête du domaine depuis 1991, Jacques Bailly, viticulteur à Sancerre, a réussi à se faire une place dans le vignoble de Quincy. Sonia, sa fille, l’a rejoint sur l’exploitation fin 2007.

Depuis les années 1980, Thierry Allemand façonne à Cornas un style de vin devenu emblématique. Parti de presque rien, il a défriché, replanté et redonné vie à des coteaux abrupts de granite, là où la vigne avait disparu. Aujourd’hui, il cultive environ six hectares sur les lieux-dits Chaillots et Reynard, travaillés sans produits chimiques et dans le respect absolu du vivant. Les vinifications se font en vendanges entières, avec peu d’intervention et de longs élevages. Ses vins se distinguent par une texture soyeuse, une structure racée et une élégance rare, portées par la minéralité du granite. En alliant pureté, profondeur et équilibre, Thierry Allemand a redéfini le style de Cornas et imposé une vision singulière du Rhône septentrional.

Créé en 1992 après le partage du domaine familial, le Domaine Thierry Mortet s’étend aujourd’hui sur environ 7 hectares répartis entre Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny, Couchey et Daix. Depuis 2007, la viticulture est certifiée biologique, avec une grande attention portée au respect des sols et des cycles naturels. Les vendanges sont manuelles et chaque parcelle est travaillée avec précision. Les vins rouges sont issus de raisins totalement égrappés, avec macération pré-fermentaire à froid, fermentations naturelles et élevages de 14 à 17 mois en fûts, dont 25 à 30 % neufs. La production se distingue par des vins élégants et précis, qui allient structure et délicatesse et s’inscrivent parmi les belles expressions de la Côte de Nuits.

Installé depuis 2017 à Arbois, dans le Jura, Thomas Jacquin cultive 0,88 hectare de vignes situées « en Chamblin », à proximité du lieu-dit « Les Bruyères ». Le vignoble, composé de 41 ares de Poulsard et 47 ares de Savagnin, est travaillé manuellement et sans produits de synthèse. Après cinq années passées au Domaine Stéphane Tissot (2012–2017), il s’est lancé dans sa propre aventure tout en continuant à collaborer avec le Domaine de la Loue. Dans sa micro-cuverie installée à Marnoz, Thomas vinifie de manière artisanale : pressoir à cliquet, encuvage sans débourbage pour les blancs, égrappage et pigeages doux pour les rouges. Aucun intrant ni soufre n’est ajouté. Ses vins, rares et sincères, demandent du temps pour s’épanouir, révélant avec justesse la profondeur et la minéralité des terroirs arboisiens.

Le Domaine Tollot-Beaut et Fils couvre environ 24 hectares autour de Beaune, avec des vignes à Chorey-lès-Beaune, Savigny-lès-Beaune, Aloxe-Corton et Beaune. Créé à la fin du XIX? siècle, il embouteille sous son propre nom dès 1921. Aujourd’hui, la cinquième génération est aux commandes, avec Nathalie Tollot épaulée de ses cousins Jean-Paul et Olivier. La viticulture se pratique en lutte raisonnée, avec un soin attentif porté aux sols et à chaque parcelle. Les vendanges sont manuelles, le tri sévère, et les vinifications conduites avec précision. L’élevage se fait en fûts, avec un usage mesuré du bois neuf. Les vins se distinguent par leur équilibre et leur élégance, exprimant fidèlement les nuances des grands terroirs de la Côte de Beaune.

Chantal Tortochot, diplomée de Sup de Co Dijon exèrce dans le milieu industriel Bourguignon. A 35 ans, elle change d’orientation en obtenant un diplome de technicienne en oenologie, suivi d’une licence des Sciences de la Vigne. Elle appartient à cette nouvelle génération de viticulteurs souhaitant pratiquer une viticulture plus proche de la plante et réaliser des vins de terroir. Depuis 2016 elle bénéficie des conseils avisés de Sylvain pataille ce qui à permis d’orienter les vins vers plus de libertés.