Nos vignerons

Situé à Dardagny, dans la campagne genevoise, le Domaine Dugerdil est conduit par l’œnologue Sophie Dugerdil. Fille et petite-fille de vignerons, elle a repris l’exploitation familiale avec le désir de préserver un héritage tout en y apportant une vision contemporaine. Son approche repose sur le respect des cycles naturels, une viticulture attentive et un soin constant apporté à chaque parcelle au fil des saisons. Les vins se distinguent par leur franchise et leur équilibre, privilégiant l’expression du raisin et du millésime. Ils témoignent d’un savoir-faire patient et précis, qui valorise la tradition familiale tout en restant ouvert à l’évolution des pratiques.

Eleni et Edouard Vocoret se rencontrent lors des vendanges 2010 en Nouvelle-Zélande. Mariés peu après, ils reviennent à Chablis pour reprendre environ cinq hectares issus du domaine familial Vocoret & Fils, l’un des plus établis de la région avec près de 33 hectares. Dès le départ, leur choix s’oriente vers l’agriculture biologique et les vendanges manuelles, avec la volonté d’exprimer au mieux la singularité des terroirs. Les deux premiers millésimes ont été vendus en vrac, le temps d’adapter les vignes et de redonner vie aux sols. Depuis, leurs cuvées reflètent une énergie nouvelle et une approche artisanale qui apporte un souffle contemporain à l’appellation Chablis. Passionnés et exigeants, Eleni et Edouard incarnent une génération en quête d’authenticité.

Audacieux pari que celui d’Élian Da Ros, premier vigneron indépendant à s’installer en Côtes-du-Marmandais en 1998. Après une expérience formatrice en Alsace chez Zind-Humbrecht, il revient à Cocumont pour reprendre les vignes familiales et les agrandir progressivement jusqu’à 19 hectares. Certifié en agriculture biologique depuis 2000 et en biodynamie depuis 2002, il conduit aujourd’hui son vignoble en agro-écologie et agro-foresterie, convaincu que la vitalité des sols est la clé de la résilience et de l’expression des terroirs. Rouges et blancs sont vinifiés avec levures indigènes, cuvaisons douces et élevages en bois ancien, sans bois neuf. Merlot, Cabernet, Sauvignon et Cabernet Franc se marient aux cépages autochtones comme l’Abouriou ou le Bouillet, tandis que les blancs assemblent Sauvignon, Sémillon et Sauvignon gris. Les vins d’Élian Da Ros se distinguent par leur authenticité et leur énergie, reflets d’un vignoble vivant et d’une vision humaniste du métier.

Ancien sommelier étoilé, Éric Bordelet a marqué la haute gastronomie parisienne avant de revenir, en 1992, sur les terres familiales de Charchigné, au sud de la Normandie, sur le massif armoricain. Il y crée un verger de 30 ha conduit en biodynamie, avec une trentaine de variétés anciennes de pommes et une vingtaine de poires. Sa philosophie : préserver la biodiversité fruitière et exprimer le terroir par des fermentations naturelles en cuve, selon une méthode ancestrale. Aujourd’hui, ses enfants Julien et Romane assurent la continuité du domaine tout en restant fidèles à l’exigence d’Éric. Le travail engagé sur les vergers et la vinification précise ont hissé le domaine parmi les références mondiales du cidre et du poiré artisanal, redonnant ses lettres de noblesse à cette boisson emblématique de la Normandie.

Le domaine Etienne Seignovert est un projet viticole né en 2020. Implanté à la ferme des Chapeliers, dans la vallée du Doux à Saint-Barthélemy-le-Plain, il repose sur la reprise de vignes en fermage, des plantations récentes et un complément de raisins achetés auprès de producteurs amis. Très jeune vigneron, Étienne Seignovert s’est formé au contact de domaines emblématiques, notamment chez Dard & Ribo, avant de revenir en Ardèche pour bâtir son propre projet. Son approche agroécologique vise à recréer l’esprit d’une ferme traditionnelle : polyculture, agroforesterie, biodiversité et respect des sols. En cave, les vendanges sont manuelles, les vinifications minimalistes, avec uniquement les doses de soufre nécessaires selon les cuvées. Les vins privilégient fruit et équilibre. Les étiquettes, réalisées avec les illustrateurs Marc et Norent, s’inspirent du fantastique et de l’animation japonaise, traduisant l’univers singulier et vivant du domaine.

Installé à Saint-Michel-sur-Rhône, François Villard plante ses premières vignes en 1989, après un parcours de cuisinier et de sommelier. Parti de quelques rangs, il conduit aujourd’hui 45 hectares sur les coteaux escarpés de Condrieu, Saint-Joseph, Côte-Rôtie et Saint-Péray. Viognier, Syrah, Marsanne et Roussanne s’expriment ici sur une mosaïque de terroirs dont le célèbre lieu-dit Deponcins. Depuis août 2022, le domaine est certifié en agriculture biologique. Les vendanges sont manuelles, les vinifications se déroulent en cuves inox, tronconiques, barriques ou foudres, avec une attention constante à l’équilibre. Producteur emblématique du Rhône septentrional, François Villard signe des vins précis et généreux, alliant intensité aromatique, élégance et un vrai potentiel de garde.

8 hectares sur « Jurassic Parc », en Biodynamie, sur des terroirs riches et variés travaillés avec un soin extrême sur le mode parcellaire et ce, jusqu’en vinification. On comprend mieux dès lors le nombre impressionnant de cuvées, toutes avec une signature propre, une singularité qui force le respect et qui en font une des productions les plus élégantes, n’ayons pas peur de le dire, de France.

Le domaine Geschickt c’est Fred, Arnaud et Aurélie qu itravaillent des vignes en biodynamie depuis 1998. situé sur la commune d’Ammerschwihr à coté de Colmar, ils possedent des vignes sur Kaefferkopf et Wineck-Schlossberg. les vins sont vinifiés de la manière la plus naturel avec peu ou pas de souffre à la mise en bouteille.

Créé en 1978 par Philippe Laurent et Michèle Aubéry, le Domaine Gramenon se situe à Montbrison-sur-Lez, en Drôme provençale, à 350 mètres d’altitude sur les contreforts des Préalpes. Aujourd’hui mené par Michèle Aubéry et ses fils, il couvre 26 hectares certifiés bio et travaillés en biodynamie depuis 2007. Le vignoble abrite notamment de très vieilles vignes de grenache, certaines centenaires, qui donnent une profondeur rare aux cuvées. Vendangé à la main et vinifié sans artifices, le raisin exprime ici la vitalité du vivant. Chaque cuvée révèle une personnalité marquée, souvent vibrante et aérienne, qui a fait de Gramenon une référence incontournable des Côtes du Rhône méridionales.

Installé à Saint-Just-sur-Dive depuis 1934, le Domaine Guiberteau est repris en 1996 par Romain Guiberteau, conseillé à ses débuts par Nady Foucault du Clos Rougeard. Le vignoble couvre aujourd’hui une vingtaine d’hectares, dont plusieurs sur le plateau calcaire de Brézé, réputé pour sa capacité à donner des Chenins et des Cabernets Francs d’une grande intensité. L’ensemble des parcelles est cultivé en agriculture biologique depuis 2007. À la vigne, les sols sont enherbés et seuls cuivre, soufre et tisanes de plantes sont employés. En cave, les fermentations se font naturellement avec levures indigènes, sans adjonction ni artifices, et les élevages longs en cuves ou barriques visent la précision. Cette exigence place aujourd’hui le domaine parmi les références majeures de Saumur.

Installé à Cellettes (en Sologne viticole) depuis 1995, Hervé Villemade, accompagné de sa sœur Isabelle, orchestre un domaine de près de 22-25 hectares certifié biologique. Les vignes, réparties entre Cheverny et Cour-Cheverny, poussent sur des sols variés — sables à silex, argiles et calcaires — une mosaïque qui nourrit élégance et précision aromatique. Sa viticulture allie travail du sol traditionnel, couvert végétal maîtrisé, et rendements modérés (20–45 hl/ha). En cave, la vinification est menée sans artifices : fermentations avec levures indigènes, aucun chaptalisation, soufre limité au strict nécessaire. L’élevage se fait dans des contenants divers — béton, inox, bois, amphores géorgiennes — choisis selon chaque cépage, terroir et cuvée. Le résultat : des vins naturels vibrants, d’une pureté rare et d’une authenticité incarnée.

Installé en 2002 à Saint-Lambert-du-Lattay après une formation auprès des frères Parcé à Banyuls et de Mark Angeli à Thouarcé, Jean-Christophe Garnier a quitté son métier de sommelier pour se consacrer à la vigne. Parti avec un peu plus de 2 hectares, il a choisi d’emblée de travailler en bio et de vinifier sans artifice, porté par le désir de produire des vins les plus naturels possible. Son vignoble compte aujourd’hui environ 2,5 hectares de vieilles vignes de Chenin, complétées par du Cabernet Franc, du Grolleau, du Gamay et du Pineau d’Aunis. Les sols de schistes et calcaires du Layon révèlent leur caractère à travers des fermentations longues et spontanées, sans sulfites ajoutés. Les vins de Jean-Christophe Garnier se distinguent par leur énergie, leur tension et une minéralité vibrante.

Installé en 2002 à Saint-Lambert-du-Lattay après une formation auprès des frères Parcé à Banyuls et de Mark Angeli à Thouarcé, Jean-Christophe Garnier a quitté son métier de sommelier pour se consacrer à la vigne. Parti avec un peu plus de 2 hectares, il a choisi d’emblée de travailler en bio et de vinifier sans artifice, porté par le désir de produire des vins les plus naturels possible. Son vignoble compte aujourd’hui environ 2,5 hectares de vieilles vignes de Chenin, complétées par du Cabernet Franc, du Grolleau, du Gamay et du Pineau d’Aunis. Les sols de schistes et calcaires du Layon révèlent leur caractère à travers des fermentations longues et spontanées, sans sulfites ajoutés. Les vins de Jean-Christophe Garnier se distinguent par leur énergie, leur tension et une minéralité vibrante.

Jean et Agnès Foillard reprennent le domaine familial en 1980 à Villié-Morgon. Inspirés par Jules Chauvet, ils choisissent une voie à contre-courant des pratiques alors dominantes dans le Beaujolais. Avec ses amis Marcel Lapierre, Guy Breton et Yvon Métras, Jean fait partie de ceux qui ont posé les bases du mouvement des vins naturels. Leur credo : une vendange mûre et saine, un travail rigoureux du cuvage et du matériel, l’absence de chaptalisation, de levures artificielles ou de filtrations brutales. Les doses de soufre, lorsqu’elles sont utilisées, restent minimales. Les vins qui en résultent sont des Morgon profonds, précis, dotés d’un fruit pur et d’une texture veloutée. Jean Foillard s’impose aujourd’hui comme une référence majeure du Beaujolais artisanal et vivant.