Nos vignerons

Originaire du Jura, Mathieu Apffel s’installe en 2017 à Saint-Baldoph, au cœur de la Combe de Savoie, où il reprend un domaine d’environ 5 hectares désormais conduit avec son épouse Camille. Ensemble, ils travaillent leurs vignes avec soin et précision, dans un esprit respectueux du vivant et du terroir alpin. Les sols d’éboulis calcaires et d’argiles glaciaires, combinés aux influences fraîches des massifs environnants, permettent d’élaborer des vins à la fois purs, tendus et expressifs. À la cave, les vinifications sont peu interventionnistes, portées par des fermentations spontanées et des élevages méticuleux en cuves ou en fûts, dans le but de préserver l’identité de chaque parcelle. Résultat : des vins d’une grande buvabilité, qui allient fraîcheur, énergie et complexité, reflétant la finesse et la personnalité singulière des terroirs savoyards.

Installé dans le Valais, Matthias Orsett élabore des vins parcellaires avec une approche artisanale radicalement naturelle. Chaque cuvée est pressée avec un ancien pressoir à cliquets Marmonier du début du XX? siècle, un outil lent et précis qui respecte l’intégrité du fruit. Les fermentations se font avec les levures indigènes, sans ajout de soufre, sans collage ni filtration, afin de préserver la pureté du raisin et l’expression la plus directe du terroir. Son travail indépendant et sans compromis bouscule les codes établis et apporte un souffle nouveau à la scène viticole suisse, confirmant son statut de jeune vigneron parmi les plus prometteurs.

Cette activité de petit négoce a été créée par Maxime-François Laurent en 2006 .Il consiste en un partenariat avec un viticulteur voisin dont les vignes s’étendent sur 6 hectares environ et sont situées sur les communes de Montbrison sur lez et Valréas. L’ensemble du vignoble est cultivé selon le Cahier des Charges de l’Agriculture Biologique. Les sous-sols sont argilo-calcaires. Les vendanges se font manuellement en caisses, la vendange est triée à la vigne. La vinification est la plus naturelle possible : aucun ajout de soufre à l’encuvage , les levures indigènes assurent la fermentation, ni collage ni filtration , seul un léger sulfitage après la fermentation Malo-lactique ( 2g/hl).

Mii no Kotobuki a été fondée en 1922. La brasserie est située le long de la rivière Koishiwara avec en toile de fond les rizières environnantes et au loin, la chaîne de montagnes Mino.Le Toji [Master Brewer] Tadatsugu Inoue le Toji depuis 2002 succédant à son père qu’il assistait dans la fabrication de saké depuis 1996. Il y a 35 ans, Mii no Kotobuki, comme de nombreuses petites brasseries à l’époque, était sous-traitant de plus grands producteurs de saké. Suite à un voyage en France pour visiter la Bourgogne Le père d’Inoue-san est rentré chez lui et a décidé du jour au lendemain d’arrêter la production massive et de se concentrer sur la qualité. Avec une attention aux détails et en produisant de petites quantités de saké sensationnel, ils ont construit une demande locale et une forte reconnaissance des connaisseurs de saké du Japon. Mii no Kotobuki utilise du riz Yamadanishiki «  Itoshima  », le Gin no Sato et une variété locale appelée Yumeikon, tous deux cultivés localement. En outre, Mii no Kotobuki engage des agriculteurs locaux pour cultiver deux types de riz spécifiques: Kokuryo Miyako et Mii- Shinriki, ce dernier étant cultivé spécifiquement pour la fabrication de sakés à Mii no Kotobuki et n’est actuellement utilisé par aucune autre brasserie au Japon.

L’histoire de la famille Mouzon remonte à 1766. Aujourd’hui, Sébastien Mouzon représente la neuvième génération de vignerons et la quatrième à vinifier. Revenu au domaine en 2002, il s’oriente vers la biodynamie dès 2008, convaincu de la nécessité écologique et politique de rompre avec la dépendance aux intrants chimiques. Certifié en agriculture biologique en 2012 puis en biodynamie en 2016, le vignoble couvre 8 hectares répartis en 60 parcelles sur la Montagne de Reims. Sébastien pratique une viticulture vivante, intégrant agroforesterie et biodiversité, avec plus de 1500 arbres et 500 plantes aromatiques introduits dans les vignes. Ses champagnes expriment le terroir avec précision et sincérité : vins sans dosage ou très faiblement dosés, souvent élevés en réserve perpétuelle, alliant énergie, élégance et profondeur.

L’histoire a commencé en 2011 quand Alejandro Muchada a traversé la France, faisant des petits boulots, en apprenant l’agriculture biologique. Par hasard, il rencontra David Léclapart, cousin d’un ami, avec qui il fit son premier millésime. Cet été-là, nous avons entrepris un voyage initiatique vers la biodynamique et nous sommes devenus un « vigneron ». En 2016, ils ont décidé de commencer un projet ensemble. Ils ont trois hectares de vignes de palomino et de muscat, la plupart d’entre eux plus de 50 ans, de sélection de massal- dans l’agriculture biodynamique. Les parcelles sont situées à Pago Miraflores (Sanlúcar) et Pago Abulagar (Chipiona). Le modèle que nous suivons est celui du « Vigneron », une approche artisanale et personnelle qui concentre le travail et l’attention sur la vigne. Dans la cave, nous recherchons la simplicité, l’élégance et la pureté par la non-intervention.

Fondée en 1754 dans la préfecture de Kyoto, Mukai Shuzo est aujourd’hui dirigée par Mukai Kuniko, l’une des premières femmes brasseuses du Japon. Située au bord de la mer du Japon, la brasserie allie innovation et respect des traditions, en produisant chaque saké en très petites quantités. Mukai Kuniko explore sans cesse de nouvelles techniques et styles tout en préservant l’essence artisanale du saké. Tous ses sakés sont Junmai, sans ajout d’alcool, révélant la pureté du riz et la finesse de l’eau locale. Cette approche personnelle et avant-gardiste donne naissance à des cuvées élégantes, originales et profondément sincères, qui séduisent les amateurs à la recherche d’authenticité et de créativité.

Fondée en 1725 à Naka, dans la préfecture de Tokushima, Naka Shuzo est une petite brasserie artisanale dirigée par Akihiro Matsuura, onzième génération. Matsuura-san supervise presque toutes les étapes du brassage et a conçu lui-même de nombreux outils pour perfectionner son travail. Il cultive également son propre riz biologique, couvrant une partie des besoins de la brasserie, le reste provenant de producteurs locaux. Avec seulement trois à quatre petits réservoirs par saison, Naka Shuzo élabore des sakés rares, riches en saveurs et en caractère, véritables reflets du savoir-faire patient et méticuleux de ce maître brasseur.

Almamezcalera est née de la vision d’Erick Rodríguez, figure discrète mais centrale du renouveau du mezcal artisanal. Voyageur infatigable, il parcourt depuis des années les régions agavées du Mexique pour rencontrer les producteurs indépendants, comprendre leurs savoir-faire ancestraux et préserver une diversité de pratiques souvent menacées. Son objectif : donner une voix aux petits artisans et transmettre la richesse culturelle liée à l’agave, tout en restant fidèle aux méthodes traditionnelles. À travers ce travail de terrain, Erick a contribué à faire émerger une nouvelle génération de mezcals d’auteur, libres des logiques industrielles et intimement liés à leur territoire. Ses sélections, confidentielles et issues de collaborations directes avec les familles productrices, défendent une approche respectueuse du vivant et de l’identité mexicaine. Almamezcalera s’impose ainsi comme un acteur clé de la sauvegarde du patrimoine agave.

Apre`s plusieurs anne´es passe´es a` porter la maison familiale, Hidehiko Matsumoto de´cide de tourner la page afin d’e´crire un nouveau chapitre de son histoire… Il part a` la recherche de ce renouveau en travaillant chez plusieurs de ses amis to^ji. Aupre`s d’eux, il s’impre`gne de leurs visions et enrichies ses connaissances. Nai^t alors de ce voyage Nichi Nichi, qu’il e´tablit dans le quartier de Fushimi a` Kyo¯to. Ici, il jouit de la douceur d’une eau qu’il connait bien afin de l’associer aux meilleurs riz. Ainsi, il re´alise des sake´s gastronomiques, complexes et d’une grande maitrise acquise dans cette philosophie qui lui est che`re : shuhari

Après plusieurs années à diriger la maison familiale, Hidehiko Matsumoto choisit de réinventer son parcours et part se former auprès de plusieurs amis Tôji. Il s’imprègne de leurs visions, affine ses savoir-faire et enrichit sa philosophie. De ce cheminement naît Nichi Nichi, qu’il fonde dans le quartier historique de Fushimi à Kyoto, bénéficiant d’une eau douce et pure qu’il marie aux meilleurs riz pour façonner des sakés d’exception. Sa démarche suit le principe japonais shuhari — apprendre, maîtriser, dépasser — et se traduit par des sakés gastronomiques, complexes et équilibrés. Nichi Nichi incarne un juste mélange de tradition, d’exploration et de créativité personnelle, donnant naissance à des cuvées précises et raffinées.

Ancien propriétaire du Café de la Nouvelle Mairie à Paris, haut lieu des vins naturels, Nicolas Carmarans décide en 2003 de renouer avec ses origines en Aveyron. Il s’installe définitivement en 2007 dans le Haut-Rouergue, sur des coteaux abrupts dominant la Selves, pour cultiver environ 4 hectares en agriculture biologique. Le vignoble met en valeur les cépages locaux Fer Servadou et Négret de Banhars, aux côtés du Chenin Blanc et d’autres variétés adaptées à ce terroir singulier. Les vinifications sont menées en levures indigènes, sans intrants inutiles, avec un usage minimal de soufre et des élevages sobres. Les vins de Nicolas Carmarans se distinguent par leur fraîcheur, leur éclat aromatique et leur justesse, offrant une vision exigeante et personnelle du renouveau viticole en Aveyron.

Apres être passé chez Laurent Macle et Jean Francois Ganevat, Nicolas Jacob vol de ses propres ailes depuis le millésime 2018. Ayant acquis des vigne depuis2015, il nous offre des vins les plus proche du vivant et sans artifices.

Installé depuis 2015 dans le Beaujolais, Nicolas Pavie fait partie de cette génération de vignerons indépendants qui revendiquent un travail artisanal et respectueux du vivant. Autodidacte, il s’est formé auprès de vignerons inspirants tels que Kenjiro Kagami dans le Jura, avant de créer son propre domaine, aujourd’hui porté à deux hectares répartis sur quatre parcelles aux sols variés : sables, argilo-calcaires et pierres dorées. Chaque lieu est vinifié séparément pour préserver la singularité de chaque terroir. Le travail se fait exclusivement à la main, avec une attention extrême portée à l’équilibre naturel des vignes : grelinette pour aérer les sols, tisanes et huiles essentielles pour les soigner. En cave, les macérations en grappes entières et les fermentations spontanées donnent naissance à des vins francs, digestes et pleins d’énergie, reflets sincères d’un Beaujolais artisanal et sans compromis.

Créé en 2007 par Nicole Robatel avec quelques milliers de mètres carrés de vignes, Niro Weingut est maintenant une belle entreprise avec 2,7 hectares de vignes, des prairies, des papillons, des chats et bien plus encore. Le domaine situé en Argovie est certifié Demeter et pratique la biodynamie.