Nos vignerons

Kevin Bouillet, Tout juste 28 ans, exploite 3.4 ha, dont 1.2 planté dans les années 1930-60 par son grand-père. Il travaille les cépages typiques Jurassien : Chardonnay, Ploussard, Trousseau, Savagnin et Pinot Noir. A la suite d’une license de Droit à Besançon, il se dirige en BTS Viti-Oeno où il effectuera son alternance au domaine de la Tournelle chez Pascal et Evelyne Clairet. Depuis sa reprise du domaine en 2018 il converti l’ensemble des vignes en Bio. Les vieilles vignes sont enherbées et les jeunes voient leurs sols travaillés. Les vinifications sont les moins interventionnistes possibles, au plus près du vivant. Ses projets pour le future : de longs élevages, commencer des oxydatifs, un pet-nat de Savagnin et une macération. Bref un petit jeune qui en a sous la pédale. Il est d’ailleurs passionné de petite reine, avec laquelle il parcourt les cols jurassiens. Il paraitrait que le mur de sa cave serait mitoyen à celui d’un certain P.O de Pupillin, tiens donc !

Un génie, une micro-brasserie, un amour pour l’infiniment petit, un soin exceptionnel porté au kôji. Il est reconnaissable entre tous par ses arômes fruités et élégants. Fondée en 1818, à l’époque Edo, à Nabari dans la préfecture de Mie, la maison Kiyasho est aujourd’hui conduite par Tadayoshi Onishi, 6ème génération. Il lance en 2006 la gamme Jikon, qui signifie « Ici & maintenant » et reçoit immédiatement une reconnaissance de ses pairs. L’approche artisanale, au sens noble, est remarquable dans chaque étape de l’élaboration. Tout est fait de ses propres mains. Il élabore des sakés en privilégiant les cépages Omachi, Senbonnishiki et Yamadanishiki dans une cuverie datant du début du 18ème siècle. Mais le coeur du travail est la préparation du ferment de riz, ou Kôji, auquel Tadayoshi prête une importance capitale. Cette culture de l’enzyme est un travail précis et délicat qui déterminera la qualité aromatique du saké. C’est cela son secret. L’eau de source nourrie par la rivière Nabari est douce. Tous les paramètres d’élaboration rassemblés proposent un saké aromatique, complexe, plein de charme et de souplesse et d’une rareté tout aussi artistique.

Créer en 2002, le domaine comprend une dizaine d’hectares sur la commune de Tavel entre Avignon et Uzès. Il se complète par deux hectares de Lirac, un hectare le long du Rhône à St Genies de Comolas et trois hectares supplémentaires à l’ouest de Nîmes. Les vignes sont cultivées selon le cahier des charges de l’agriculture biologique (certification Ecocert). Les vendanges sont réalisées a` la main, en caissettes. Après un temps de macération, les raisins sont vinifiés sans soufre, sans levures exogènes, sans acidification, en grappes entières.

L’Epicurieux, Charlotte et Sébastien Congretel « Originaire du Sud-ouest, j’ai trouvé en Beaujolais une terre et une famille d’adoption. Depuis notre installation familiale en 2011 à Régnié, je n’ai cessé de m’intéresser au métier de vigneron en suivant régulièrement mon Beau-père, Gilles Perroud, dans ses activités à la vigne comme au chai. La passion grandissante, nous créons, Charlotte et moi, notre domaine en 2015 avec une parcelle de 1ha de Morgon, en conversion AB, puis je reprends 1,4Ha de Régnié en 2016, en conversion aussi. 90% de mon travail se fait à la vigne pour récolter de beaux raisins et ainsi vinifier sans intrants à température ambiante, en carbo et semi-carbo. Les vins sont plus vivants, plus digestes et aériens et ne sont ni filtrés, ni collés, ni dégazés et très légèrement sulfités avant mise en bouteille

Derrière le Provençale domaine de la Baladeuse, se cache la pétillante Fanny Daher. Cette jeune femme pleine de talents, cueille de ci de là des raisins sains et sans intrants au gré de ses rencontres. Elle les vinifie par la suite à Miramas, au domaine de Sulauze ou elle travaille aux cotés de Guillaume (son cousin). Son parcours est intense, Durant son Diplôme d’ingénieur agro à l’ISARA (Lyon), elle s’envole pour un stage ONG agricole au Pérou ou le déclic de faire du vin se produit. Elle réalisera son stage et mémoire de dernière année dans un domaine Pauillacais ou elle apprendra tous ce qu’elle ne souhaite pas faire dans le futur. S’en suivent deux années intenses, à raison de deux vendanges par an (une par hémisphère) Chili, Ardèche, Nouvelle Zélande puis Provence ou elle posera ses bagages en 2015 au domaine de Sulauze. Elle continue ses expériences à nouveau Alsace et Bourgogne en 2017-2018 pour enfin voler de ses propres ailes dès le millésime 2019.

Far-nord-ouest des Pyrénées-Orientales, dans le piémont, juste avant l’Aude et l’Ariège. La Bancale a un pied sur les terrois de marnes noires de la vallée de l’Agly, l’autre sur les plateaux granitiques du Fenouillèdes.

Margaux et Lothar, deux jeunes passionnés, sont à la tête de ce nouveau domaine fondé début 2021. La Chaume des Lies doit son nom de leur passage chez Pierre Fenals de la Maison en belles lies où ils se sont rencontrés en 2018, il à également joué un rôle crucial dans leur installation en leur mettant des vignes en fermage et en leurs présentant des partenaires locaux. Désormais, ils sont implantés sur 5 hectares de vignes d’une soixantaine d’années en Côte de Beaune, sur les villages d’Auxey, Bouzeron et Saint-Aubin. Formés à bonne école, ils se consacrent à une viticulture sans produits chimiques de synthèse, en respectant le calendrier lunaire. Leur approche de la vinification est la plus naturelle possible, reflétant leur engagement profond envers une viticulture durable et respectueuse de l’environnement. Chaque étape de leur production vise à préserver l’authenticité et la qualité de leurs vins.

Découvrez les cidres de Mathieu et Nono, installés sur l’île de Groix en Bretagne. Les cidres de port Coustic sont réalisés avec du jus de pomme, à l’ancienne avec des vieux pressoir verticaux. Chez eux, pas de sucrage, mouillage à l’eau, filtration, ajout de sulfites, de levures, d’enzymes… ou autres stratagèmes industriels.

Pol Andsnes, originaire de San Francisco, s’est établi en Espagne à 18 ans et a travaillé dans environ 20 caves à travers sept pays. En 2013, il fonde PolOpuesto en Argentine, la première cave du pays spécialisée dans les vins naturels. Désireux de revenir en Europe, il explore la France, l’Espagne et l’Italie à la recherche de sols calcaires et de cépages uniques. En 2017, il s’installe en Catalogne, dans la province de Tarragone, où il crée La Guixera, une cave située entre les appellations DO Tarragona et DO Penedès. Son approche est basée sur l’expression des cépages Sumoll, Xarel·lo et Xarel·lo Vermell, cultivés sur des sols riches en gypse et en craie.

15 hectares, c’est peu et beaucoup à la fois ! Peu, parce que dans la région, cela reste un vignoble à la taille humaine et beaucoup parce que le soin apporté par Nicolas à chacune de ses parcelles tient du sacerdoce. Mais c’est un mal nécessaire, car une grande partie du vignoble est en « sélection massale » ce qui a la particularité non négligeable de préserver le patrimoine héréditaire de ses très vieilles vignes, c’est là le gage d’une conscience hors norme qui se répercute évidemment sur sa production, tant mieux pour nous tous !

En 2019 Stéphane démarre une activitée de micro-négoce intitulée Le Deuxième Souffle. L’idée est de travailler des cépages et/ou des terroirs qu’il pas au domaine. Les raisins sont sourcés chez des amis vignerons voisins, lorrains voire alsaciens, dans la mesure de leurs disponibilités. Ils sont a minima en bio (certifiés ou en cours de conversion) voire en biodynamie. Cela lui permet d’expérimenter des vinifications, d’explorer des pistes nouvelles et d’acquérir de l’expérience.

Le Gaec de l’Écotay, situé à Montreuil-sur-Loire, incarne la passion et la tradition du vin naturel. Avec 1,3 hectare de vignes âgées d’une quarantaine d’années, réparties sur deux sites à Montreuil-Bellay (Méron), le domaine cultive 0,4 hectare de chenin et 0,8 hectare de cabernet « Le Fil de Soi ». Depuis dix ans, le domaine s’est engagé dans la production de vins sans sulfites, un choix qui reflète un long chemin de recherche, d’échecs, et de remises en question. Tout le travail est réalisé à la main, sans intrants chimiques, et la vinification se fait exclusivement en cuves inox. Cette approche artisanale et respectueuse du terroir permet de créer des vins naturels bio, fidèles à l’identité du domaine et à la vision de ses vignerons. Le « Fil de Soi » est le fruit de cette quête d’authenticité, offrant des vins dans lesquels le domaine se reconnait pleinement.

Olivier Boulin est un peu un OVNI dans le monde du vin. Diplômé d’un master de philosophie dans sa première vie ou le vin à déjà une place importante (il participe aux vendanges tous les ans), il décide de partir vinifier en Australie, à Chablis puis chez Sylvain Pataille à Marsannay. Il obtient un Bts Viti-Oeno en parallèle puis on le retrouve tantôt a la vigne tantôt agent de vignerons et même spécialiste champagne sur les salons Prowein . Son idée de commencer l’aventure viticole de Nez de Goth vient de ces rencontres et aventures humaines. Entrevues et débats, partages et confrontations c’est ce qui le fait vibrer. Ses raisins de négoce proviennent d’une agriculture biologique ou biodynamique, résultant d’un processus vivant. On découvre de multiples cuvées provenant du Jura, de Savoie et de Bourgogne. Des vins emplis d’émotions qui nous ont particulièrement touchés.