Nos vignerons

Thomas Jacquin est installé depuis 2017 en appellation Arbois sur 0.88ha de vignes « en «Chamblin » situées à côté des « Bruyères » (41 ares de Poulsard et 47 ares de Savagnin). Passé de 2012 à 2017 chez Stéphane Tissot, il s’occupe actuellement de son domaine tout en travaillant en parallèle au domaine de la Loue. Ses cuvées confidentielles sont réalisées le plus naturellement possible dans sa microcuverie/garage à Marnoz tout proche d’Arbois. A la vinif c’est : Pressoir à cliquet et encuvage sans débourbage pour les blancs, les rouges sont eux égrappés et pigés deux fois aux pieds. Pas d’intrants ni de So2. Les cuvées que nous avons dégusté, évoquent des vins de patience et de terroir ou la sapidité et la complexité sont incontestables. Loin de la hype du Glouglou actuel, ils révèleront leurs pleins potentiels après un petit oubli en cave. (Thomas évoque 3 ans idéalement).

Le Domaine Tollot-Beaut, situé à Chorey-lès-Beaune en Bourgogne, est une exploitation familiale fondée à la fin du XIX? siècle. Aujourd’hui dirigé par Nathalie, Jean-Paul et Olivier Tollot, le domaine s’étend sur 24 hectares répartis sur les communes de Chorey-lès-Beaune, Savigny-lès-Beaune, Beaune et Aloxe-Corton. Le vignoble est principalement planté en Pinot Noir, avec une petite proportion de Chardonnay. Les vignes, âgées en moyenne de 40 ans, sont cultivées selon des méthodes traditionnelles, avec des vendanges manuelles et un travail minutieux des sols. En cave, les vinifications privilégient l’éclat du fruit et l’expression authentique du terroir. Les vins bénéficient d’un élevage en fûts de chêne, avec une proportion de bois neuf adaptée à chaque cuvée, permettant un équilibre harmonieux entre le fruit et le boisé.

A 35 ans Chantal Tortochot change d’orientation en obtenant un diplôme de technicienne en oenologie, suivi d’une licence des sciences de la Vigne. Elle incarne la nouvelle génération de viticulteurs qui privilégient une approche plus respectueuse de la plante et visent à produire des vins de terroir, bénéficiant depuis 15 ans de l’accompagnement de Sylvain Pataille. Le domaine est situé à Gevrey-Chambertin et à été fondé au début du 20e siècle.

L’histoire du vignoble à Gaillac à 2000 ans, c’est en puisant dans cette fabuleuse chronologie que Robert Plageoles se passionne pour la science des cépages et tente de remettre au goût du jour les plus ancestrales variétés locales. Aidé par son fils Bernard, ils sont persuadés que cépage, terre et climat sont indissociables. Les Plageoles s’astreignent à une rigueur exemplaire afin de favoriser et de « seconder » le travail de la Nature. Un très beau domaine dont la majorité de la production est consacrée aux blancs.

Depuis 1900, le domaine familial est situé dans le centre historique de Sancerre. Le vignoble cultivé en culture biologique et biodynamique (certifé par Ecocert),se situe sur la commune de sancerre. La faille géologique de cette ville découpe la propriété en deux terroirs bien distinct: calcaire et silex.

En 2012 après avoir fait ses armes chez les pionniers de la biodynamie en Suisse au Domaine de Beudon, et chez Marie-Thérèse Chappaz à Fully, l’envie lui prend de tracer son propre chemin de vignes et de créer son domaine. Elle débute dans un garage aménagé en cuverie avec des contenants de 300 litres et dès son deuxième millésime, un tournant s’opère : elle s’installe dans de spacieux locaux à Saillon et développe son domaine, qui atteint rapidement 4 hectares. Cette expansion lui permet de diversifier sa gamme et de perfectionner ses vins.Avec patience et rigueur, Valentina affine son approche pour obtenir des jus d’une grande précision. Passionnée, elle s’attache à exprimer le potentiel des terroirs qu’elle cultive, en adoptant des pratiques respectueuses de la vigne et des sols. Ses vins, empreints d’élégance et d’authenticité, reflètent sa ferme volonté de produire selon ses convictions, tout en contribuant à enrichir la scène viticole du Valais.

Tout est fait à la main par Manuel. Dans les Pyrénées au bord de la Méditerranée dans une contrées où il ne pleut jamais, entouré de chênes-lièges, de terrasses de schiste et de murs en pierres sèches, dans le vent et le soleil. Jeune arbre de Grenache âgé de cinquante ans, précieux comme le vin, l’or et la lumière. Les vins sont produit à partir de rien. L’indépendance et le goût de la vie animent le « vignoble Asina ». Un sceau d’obéissance aux limites naturelles et aux énergies spirituelles, qui poursuit l’instinct et les convictions. Le travail est agricole, primaire est presque spontané. Tout est fait à la main. Les animaux sélectionnés aident et partagent. Aucun produit de synthèse chimique artificiel n’est utilisé. Renonciation à tous les carburants et mécanismes. Tout ce qui s’engage, engloutit, engage, claque et colle est abandonné. Le rythme est lent. Les gestes sont précis. Le travail suit les saisons, suit le calendrier astronomique et la lune. Les préparations biodynamiques favorisent la fertilité de la terre et des plantes. Deux traitements de carrière de soufre naturels avec une pompe à épaule préservent les fruits. Binage, élagage, élagage, tonte, récolte. Tout à la main. Faucille, faucille, ciseaux, fourchette, houe, pelle. Les raisins sont écrasés par la jambe d’une femme, égrenés à la main, pressés dans un pressoir à bois, levures indigènes, fûts annuels, oxygénation fréquente, embouteillage à la carafe, bouteilles de feuilletée catalanes, étiquette et robe de l’artiste solaire. Mille bouteilles de Banyuls par an. Les Banyuls du Vinyer de la Ruca privilégient la beauté et la transcendance.

1959 marque les débuts du domaine lorsque William Fèvre déclare sa première récolte. Issu d’une famille présente dans le vignoble de Chablis depuis plus de 250 ans, c’est en toute légitimité qu’il peut se lancer comme vigneron avec les 7 hectares familiaux. Au fil des ans, le domaine s’enrichit de nouvelles parcelles, en restant toujours sur les terroirs historiques. Il devient l’un des plus grands propriétaires de vignes à Chablis avec un prestigieux vignoble de 78 hectares dont 15,9 sont classés en Premier Cru et 15,2 en Grand Cru.

Saint-Chinian de part et d’autre de l’Orb et du Verzanobre au sud ouest de Béziers, un terroir de caractère sur des sols variés de schistes, d’argile et de calcaire, sur lesquels Yannick Pelletier, produit avec des cépages méridionaux, des cuvées de grande classe, dans la lignée de Didier Barral.

Le domaine Leflaive a connu son premier essor dans les années 1920 grâce à Joseph Leflaive, qui a développé le vignoble familial implanté depuis le XVIIIème siècle. L’arrivée d’Anne-Claude, au début des années 1990, a marqué une nouvelle ère pour le domaine. C’est elle qui a amorcé la conversion à la biodynamie, actée dès 1998. Depuis, la réputation des vins n’a cessé de croître pour arriver au sommet.

Double zéro est le projet de François Cuzin et Jean-François Bouillot qui, en 2020, ont acheté leur première récolte en parallèle de leur emploi à temps plein. Le nom du négoce trouve son origine dans le fait que les vins sont bio et sans aucun produit ajouté, donc zéro zéro, pur jus, 100% qualité. Auparavant, François s’était établi à Ampuis pendant 10 ans où il avait planté des vignes en côte rôtie (Thibeau Capellaro les exploite maintenant) ainsi qu’en colline rhodanienne. Actuellement, il travaille à plein temps en tant que Tâcheron au Clos des Corvées chez Prieuré Roch et profite de son temps libre pour développer Double Zéro. Quant à Jean-François, il est un ancien facteur reconverti dans la vigne dans le Beaujolais. Actuellement Tâcheron dans un domaine en Haute Côtes de Beaune, il a acheté une vigne en 2021 à Meuloisey avec laquelle sont produites les cuvées de Coteaux Bourguignons ainsi que l’Aligoté.

Le domaine Eau de Souche, dirigé par Lionel Gauby, fils de Gérard Gauby, figure emblématique du Roussillon, perpétue une philosophie naturelle et respectueuse de la vigne. Après avoir travaillé avec son père au domaine familial et acquis de l’expérience au Mas Jullien, Lionel s’est lancé dans son propre projet. Tous les raisins du domaine sont achetés au domaine Gauby et à un ami qui travaille en bio. Côté vinification : fermentations naturelles, très peu ou pas de sulfites ajoutés, et une utilisation limitée de bois pour l’élevage. Si la famille Gauby est connue pour un élevage parfois marqué par l’utilisation de bois, Lionel opte pour des contenants plus neutres comme des cuves en béton et des amphores, afin de mieux mettre en valeur la minéralité et la pureté des cépages qu’il utilise. Cela donne des vins plus précis, moins influencés par l’élevage, et plus représentatifs du terroir et des conditions climatique.

Situé à Chamery, sur 2,4 hectares, Émilien reprend l’exploitation familiale en 2006. Il engage la conversion en agriculture biologique dès 2008. De 2009 à 2014, il vend son raisin au kilo, certifié bio et en biodynamie. En 2015, après six années d’un travail intense à la vigne, il signe son premier millésime. Son vignoble, parsemé d’arbres, évoque une véritable forêt. Au total, 3 000 bouteilles sont produites chaque année, réparties sur cinq cuvées pour le monde entier.

Eric Goypieron, est installé à Menetru-le-Vignoble en face de Château-Chalon, ou il s’occupe de ses 1.4ha en bio depuis ses débuts. Ayant travaillé chez Puffeney et Etienne Thiebaud (Cavarode) il voue un respect à la terre et au produits sains.