Nostri vignerons

Le Domaine Pierre-Henri Rougeot, basé à Meursault, est dirigé par Pierre-Henri Rougeot, qui a repris le domaine familial en 2019 après une première carrière chez Vicard, célèbre tonnellerie. Il s’est également lancé en 2017 dans une activité de négoce, en sélectionnant méticuleusement des raisins auprès de vignerons amis, dont il garde l’anonymat. Son approche est marquée par un respect du terroir et des techniques naturelles : les vinifications se font en levures indigènes, sans ajout de produits chimiques, afin de laisser le vin exprimer pleinement ses origines. Les vins sont élevés pendant deux ans en fûts bourguignons, apportant complexité et finesse à chaque bouteille. Les cuvées du domaine, aussi bien en blanc qu’en rouge, sont réputées pour leur éclat et leur précision, reflétant fidèlement les climats dont elles revendiquent les prestigieuses appellations. Le travail de Pierre-Henri Rougeot, entre tradition et innovation, place son domaine parmi les références montantes de la Bourgogne.

Polo, le plus authentique des girondins de Genève. Un charisme hors pair, une joie de vivre débordante, une production des plus méritantes. “Je ne cherche pas à fabriquer le vin, j’accompagne le fruit au mieux de mes capacités.”

C’est Aurélien Gerbais, 9ème génération, qui gère désormais le domaine et a orienté ce dernier vers une viticulture naturelle à partir de 1996. Vignoble enraciné sur terroir Kimméridgien, composé de marnes et de calcaires, Situé dans le village de Celles-sur-Ource au cœur de la Côte des Bar. Rendements limités sur un vignoble de 30 ans d’âge moyen. Travail du sol sans produits de synthèse. C’est le domaine le plus emblématique pour le Pinot Blanc.

Bastien Pointillart du haut de ses 31 ans, travaille à la vigne depuis déjà 10 ans. Installé à Chamery, sur la montagne de Reims, il hérite de 1.4 ha de vignes de ses parents eux même viticulteur mais pas vinificateurs. Ses vignes sont en 8ème année de bio et certifié depuis la vendange 2021 De 2014 à 2017 il produit des petites quantités de Champagne (actuellement encore sur lies) et des coteaux champenois qu’il libère seulement maintenant. Vous comprendrez que pour lui rien ne presse et que la patiente et le temps sont mère de vertu. Ses vins, il les réalise chez un ami car il ne possède pas de cave, ce n’est qu’à partir de 2018 qu’il élabore ses cuvées chez lui, dans son garage à l’aide d’un petit pressoir à cliquet. Aujourd’hui il vinifie l’équivalent de 20 ares et vends le reste au kilo pour pouvoir financer le four à bois de son futur fournil. Car Bastien à une idée assez clair de là où il souhaite aller. A terme, Il aimerait se contenter de 40 ares de vigne pour pouvoir en parallèle devenir paysan boulanger et ainsi valoriser sous forme de pain, les céréales qu’il produit. Ses vignes sont en 8ème années de bio et certifiées depuis la vendange 2021 Sa recherche sur les Coteaux Champenois le mène à expérimenter les macérations, les dates de vendanges plus tardives ainsi que les élevages prolongés. En résulte des vins singuliers aux profils aériens et éthériques dont la profondeur enivrante saura sans nul doute bouleverser vos repères en matière de Coteaux Champenois.

On retrouve des traces du domaine Prieuré Saint Jean de Bébian dès l’Empire romain, le vignoble aurait été offert au centurion romain Bébianus en récompense de ses batailles au premier siècle. Le domaine passera ensuite aux mains de moines qui construiront en 1152 un prieuré et qui achèteront les vignes alentours. On retrouve des traces de vinifications datant du XIIème siècle. Plusieurs propriétaires se sont ensuite succédés à la tête du domaine Prieuré Saint-Jean de Bébian. Le domaine est acheté en 1991 par d’anciens propriétaires de la RVF Enfin, en 2008, le domaine passe aux mains du propriétaire Genevois Alexander Pumpyansky. Les différentes heures de gloire successives du domaine Prieuré Saint Jean de Bébian l’ont hissé au rang de mythe, véritable élite du Languedoc-Roussillon.

Tout commence en 1947, quand Roger Pouillon, champenois d’origine, se lance dans la vinification du vignoble familial situé sur la commune de Mareuil-sur-Aÿ, au cœur de la Grande Vallée de la Marne, un des sanctuaires de Champagne. Avec son fils James qui le rejoignit en 1965, ils optèrent pour le statut de Récoltant-Manipulant car, pour eux, seule la maîtrise de toutes les étapes, depuis la vigne jusqu’à la bouteille permet la cohérence de leurs cuvées et la qualité de leurs Champagnes. C’est aujourd’hui James et son fils Fabrice qui sont à la tête des 15 hectares du domaine, qu’ils travaillent avec des labours à cheval et la confusion sexuelle pour éviter le recours aux produits chimiques. L’encépagement fait la part belle au pinot noir, planté sur 10 hectares, avec ensuite 3 hectares dechardonnay et 2 hectares de pinot meunier, répartis dans les Grands Crus d’Aÿ et du Mesnil-sur-Oger, ainsi que dans quatre premiers crus dont Mareuil et Tauxières. Et pour assurer la pérennité du style Pouillon, c’est toute la famille qui participe aux dégustations lors des assemblages.

Kaja Kohv est une sommelière qui a osé franchir le pas pour devenir vigneronne. Après avoir acquis de l’expérience en Australie chez Giaconda Vineyards, elle a travaillé cinq ans chez Château Pauqué au Luxembourg. En 2020, elle a saisi l’opportunité de louer 0,8 ha de vignobles près de Grevenmacher et Dreiborn, où elle cultive désormais des cépages locaux comme l’Elbling, le Riesling et le Pinot Blanc, ainsi qu’une ancienne verger de pommiers. Son domaine, “Racines Rebelles”, reflète sa passion pour le travail de la vigne, sans héritage familial dans le domaine. Elle privilégie le travail manuel et une approche respectueuse de la nature, favorisant la biodiversité et la résilience des vignes. La vinification se fait de manière artisanale, avec une fermentation spontanée et des méthodes minimales d’intervention. Les vins résultants sont purs, révélant le terroir avec une profondeur fascinante et une minéralité calcaire saline.

Robin Carette est un vigneron fraichement installé en Anjou noir sur la commune de Thouarcé. Dans une vie précédente il était CPE en collège ou il s’occupait de jeunes ados. C’est à la suite d’un passage à la vigne pour l’effeuillage chez ses amis les frères Mosse qu’il a le déclic. Une soirée où il déguste un Initial BB 2010 sera le début de l’engrenage, s’ensuit un BTS Viti-oeno proche de Saumur ou il effectue une alternance au Domaine de la Grange Au belle. Suite à ce diplôme, petit passage chez les Mosse, puis il est embauché comme chef de culture au domaine du Closel. L’envie de trouver des vignes le travaille depuis quelque temps, c’est en janvier 2021 qu’il acquière 5ha de vignes en Anjou dont 1.5ha en Bonnezeau. Il transforme en chai, la grange en tuffeau attenante à sa maison durant l’été 2021. Vendange 2021 il est fin prêt pour son premier millésime. Le domaine est constitué majoritairement de blanc (4ha de chenin) et d’un peut de Grolleau, Cabernet et Chenin. Le domaine est certifié Bio depuis le millésime 2022, les vins sont produits de la manière la plus naturelle, levures indigènes aucuns intrant seulement 1g/hl de So2 à la mise pour assurer ce premier millésime. Un régal de fraicheur et de générosité, décidément l’Anjou noir regorge de talents

Romain le Bars jeune homme de 30 ans récupère 1,20 ha de vigne en Avril 2018. Branle bas de combat pour s’équiper rapidement, tailler, et pouvoir amener la vendange au bout et espérer faire une 1ère vinification. Son experience il l’a acquise durant 7 années passé à travailler au près d’Eric Pfifferling (domaine de L’Anglore). Pour ce 1er millésime, il élabore deux cuvées dans son garage aidé des Frères Soulier, Valentin Vallès et Thibaud et Joris Pfifferling. Pour cela il doit jongler entre ses vigne et son emploi à plein temps d’ouvrier agricole, ce qui n’est pas de tout repos.

Domaine familial de 14 ha situé à Dambach-la-ville. Les Vignes y sont prinipalement situées sur des côteaux d’arènes granitiques. En 2017 Léo Dirringer rejoint ses parents au domaine, à la suite d’études à l’HES de Changins (Suisse) filière Œnologie. Il décide de faire le style de vin qu’il aime boire, il se dirige donc logiquement vers un travaill en levure indigène et en agriculture sans chimie pour élaborer des vins les plus naturels possible.

Salima et Alain c’est un domaine de 4 hectares situé en Côte des Bar. Amoureux de la terre, respectueux de la nature et des hommes, ils élaborent leurs premiers champagnes en 2011. Certifiée biologique depuis 2015. Ils refusent toute intervention ou procédé chimique. Tous les vins sont élaborés naturellement en levures indigènes. Leur philosophie, laisser le temps à la vigne de se régénérer après la récolte, respectant ainsi son repos végétatif. Le temps au terroir de s’exprimer en privilégiant le cycle naturel du vivant. Le temps aux raisins de mûrir, de se gorger de sucre, pour être cueillis au meilleur moment et offrir des moûts d’un bel équilibre, naturellement, grâce aux levures indigènes. Le temps à leurs cuvées de vieillir en cave, au minimum 4 à 5 ans, pour exprimer tout leur caractère, leur millésime.

La maison Samaroli a été fondée en 1968 à Rome, c’est actuellement l’une des dernières sociétés de négoce de whisky italien. Son fondateur Silvano Samaroli fut à l’origine de mises en bouteilles mythiques dont un désormais très convoité Bowmore 1966. Lors spécialité est de sélectionner des lots de new-make ou de fûts en élevage et de choisir le meilleur finish possible.

Screaming Eagle est un domaine viticole iconique de la Napa Valley, situé au sommet d’une colline dominant ses vignes. Fondé en 1989 par Jean Philips, il a été acquis en 2006 par Stan Kroenke, également propriétaire des domaines californiens Jonata et The Hilt, ainsi que du domaine bourguignon Bonneau du Martray. Le vignoble s’étend sur 20 hectares, répartis en plusieurs parcelles aux expositions variées, avec des sols principalement composés de graves et de limons argileux. Produite en quantité très limitée, la cuvée de Screaming Eagle est renommée pour son exceptionnelle finesse et a su séduire les critiques internationaux les plus prestigieux.

Fondée en 1806 à Sakura, Kazuki Usui est aujourd’hui la 11ème génération à veiller sur Senkin. Mais comme aucun autre avant lui, cet ancien sommelier décide en 2003 d’apporter sa vision moderne du saké tout en préservant la tradition. Son amour pour le vin lui inspire la philosophie de “domaine” ainsi que de “terroir” à travers lesquelles il exprime pleinement l’avant-gardisme de ses sakés dont la réputation n’est désormais plus à faire. La devise de brassage est «Yokei na koto shinai» (ne rien faire d’inutile), tous les sakés sont brassés en petits lots, sont Muroka (non filtré), Genshu (non dilué) et Nama (non pasteurisé). Une attention particulière est donnée au choix des variétés de riz locales et anciennes telles que le Kamenoo, ainsi qu’a laqualité de l’eau de source.