Unsere Winzer

Romain Henin, EL‘ Rom pour les copains. C’est le gamin du terroir, l’gars d’ici qui a des convictions et qui veut réaliser ses rêves. BTS Viti Oeno d’Avize en poche, il travaille 2 ans en tant que responsable de cuverie chez Henri Giraud à Ay Cest suite à une rencontre avec Patrick Bouju et Jason Ligas que son intérêt pour la bio et la biodynamie va s’imposer à lui comme une évidence. En 2016 il crée son domaine de 1.20 ha avec un melting-pot de petites parcelles à droite et à gauche, obtenues par location et achat de quelques ares. S’ensuit la conversion de ces vignes en Bio afin de faire revivre les sols épuisés par ses prédécesseurs. En parallèle il travaille sur le domaine familial de 8ha dont la philosophie est aux antipodes de ses convictions. On ne peut que noter le courage ou le grain de folie dont il fait preuve, et cela pour être en adéquation avec lui-même et ses valeurs. Pendant ce temps il regarde ses voisins vinifier des raisins conventionnels, alors que de son côté il n’y a pas de concessions à faire, ses premiers vins seront Bio et seront le fruit de son dur labeur. Ses vignes sont tel des jardins. Enherbement, arbres fruitiers pour décompacter les sols et engrais verts pour restituer de l’azote naturellement. À noter que sur 380 ha de Champagne Grand Cru Ay, moins d’un hectare est certifié Bio. La route est encore longue mais nul doute que Romain ferra des émules. En 2021 Romain éclate au grand jour et nous régale de son premier champagne issu des vendanges 2018 (en conversion). Des vins sans intrants, sans artifices qui vous feront sans aucun doute vibrer. Ses premières 1000 bouteilles n’ont malheureusement pas pu satisfaire tous vos palais éclairés mais ne vous inquiétez pas, les années à venir vous réservent de belles surprises. Car à la suite des vendanges 2021 il acquière le domaine de ses parents et agrandi sont terrain de jeu pour une surface totale de 8ha. Il entame immédiatement la conversion Bio et Demeter pour régénérer au plus vite le vivant.

D’un 1/2 hectare en 1970 à 5 hectares aujourd’hui. De Bio en 1980 déjà en Biodynamie aujourd’hui, Bénédicte Ruppert et Emmanuel Leroy ont lourdement contribué aux développements du Domaine: Vinifications aux dosages infinitésimaux, cuvées parcellaires en mono cépage, peu ou pas d’adjonction de SO2 du pressoir à l’embouteillage.

À Merfy, on retrouve traces de vignerons Taillet en remontant jusqu’en 1485 !! Pardonnez du peu ! Aujourd’hui c’est Alexandre qui dirige ce Domaine de 11 hectares: travail de labour au cheval pour éviter le tassement et préserver la circulation de l’air, de l’eau, des échanges entre faune et flore. Vendangé à la main, à maturité, le raisin est traité comme il se doit, avec le plus grand soin pour produire entre 6 et 10 cuvées selon les années de vendange. Pressurage long et léger, fermentation en levures indigènes, pas de filtration, stabilisation par le froid, dosages limitatifs: Champagnes de haut vol !

La Chartreuse c’est une si longue histoire… – Un manuscrit donné en 1605, – Un élixir mis définitivement au point en 1764, – La « Verte », élaborée en 1840, – la « Jaune » en 1840, – La liqueur de Mélisse en 1860 qui devient – La Chartreuse Blanche de 1860 à 1880 puis de 1886 à 1900. – Mais aussi la Chartreuse faite à Tarragone de 1904 à 1989, surnommée » La Tarragone « …et les « Verte » et « Jaune » faites à Marseille de1921 à 1929 appelées » Tarragone »… – La « V.E.P. » (Vieillissement Exceptionnellement Prolongé) en 1963, – La « Liqueur des Jeux Olympiques » en 1968, – La « 9ème Centenaire » en 1984, – « L’Episcopale du 3ème millénaire » en 2000, – La 1605 célébrant le 400ème anniversaire de la remise de la recette (2005) – Enfin, en 2008, la « Meilleurs Ouvriers de France Sommeliers ». Toutes ces liqueurs, basées sur le manuscrit de 1605 du Duc d’Estrées, ont été élaborées par les Pères Chartreux, leur commercialisation permet à leur communauté de survivre et de continuer à prier dans le silence et la solitude, selon l’inspiration de Saint Bruno.

Régine Sumeire a acquis le Château Barbeyrolles en 1977. Un coup de foudre pour la propriété de 12 hectares. située au pied de Gassin, un des trois villages de la Presqu’île de Saint-Tropez. Les sols du Château Barbeyrolles sont situés dans la zone des « collines des Maures » et bénéficient d’un micro-climat singulier sur la presqu’île de St-Tropez, le vignoble est situé sur des schistes de l’ère primaire. Les vignes ont une moyenne d’age de trente cinq ans. La vigne est travaillée en bio, sans désherbants chimiques, le travail du sol se fait au cheval sur les chaussages et déchaussages. Utilisation d’infusions et de préparations biodynamiques, complétées par des traitements très raisonnés de cuivre et souffre. Respect du terroir, vinification par gravité, fermentation en levures indigènes, pressurage en grappes entières, pressoir champenois.

En 1992, la famille Chevrier-Loriaud, quatrième génération de vignerons, acquiert une ancienne propriété girondine et redonne vie au vignoble, créant Bel-Air La Royère, une référence de l’appellation Blaye-Côtes-de-Bordeaux. Ce domaine de 14 hectares repose sur des sols argilo-calcaires et des vignes âgées de 44 ans en moyenne. Grâce à leurs efforts conséquents pour revitaliser le vignoble, le domaine, sous la direction de Corinne Chevrier depuis 2010, s’est engagé dans une production en agriculture biologique, obtenant la certification en 2019. Le vignoble se distingue par une proportion significative de Malbec, un cépage traditionnel de la région, souvent associé au Merlot pour produire des vins élégants et racés. Le domaine propose une gamme variée de vins élégants, souples et soyeux, notamment des monocépages de Merlot et de Malbec, ainsi que des assemblages.

L’histoire du château de Roquefort remonte jusqu’au au moyen-âge. Les plus anciennes preuves de présence de vigne remontent jusqu’en 1734. Aujourd’hui, le vignoble s’étend sur 24 ha.

Certains amateurs crient au scandale à l’idée de déguster un jeune millésime, arguant qu’ouvrir une bouteille avant au moins trente années de vieillissement est presque une hérésie. D’autres, au contraire, estiment que l’Yquem se déguste à tous les stades de sa vie….

Hermitage : sans faille depuis de nombreuses années, ils ont atteint un niveau de perfection qui force l’admiration. Depuis 1481, la famille Chave règne en maître sur les terroirs de l’Hermitage. Hier Gérard, vigneron-paysan, au sens le plus noble, aujourd’hui Jean-Louis. Sans doute les plus fins visionnaires et observateurs de l’Hermitage et au-delà, du vignoble français en général. Jean-Louis Chave apporte tout son savoir-faire en refondant complètement la vision du vignoble, chaque parcelle ressemblant à un petit jardin japonais tiré au cordeau. Tout en s’ouvrant vers d’autres terroirs, tel le Florentin, fabuleux clos planté de très vieilles vignes au coeur de Mauves, qui a célébré sa première production en 2009. En cave, les Chave portent au plus haut les différents terroirs de l’Hermitage, travaillant sur la complémentarité des assemblages. Ici pas de parcellaires ou de „super cuvées“, plutôt le reflet fidèle de cette colline magique. L’hermitage rouge provient du meilleur des „quartiers“ de Beaume, l’Ermite, et traduit la force des Bessards. La parfaite maîtrise des maturités comme le toucher des élevages en barriques procurent ici de très grands instants de dégustation.

Après une carrière de 15 ans en tant que chimiste dans une entreprise pharmaceutique, Mauro Vergano décide de changer de voie et de se lancer dans la réalisation d’l’apéritifs traditionnel du Piémont qu’il aime profondément. Pour cela il utilise des vins naturels du Piémon tcomme base de macérations, auqiuel il ajoute des épices et des plantes. La tradition des digestifs amer du Piemont remonte au 18ème siècle, et Mauro se fait un plaisir de la perpétuer.

Uniquement des 1er crus sur la commune de Chamery, exposés sud-est au coeur du Parc Naturel de la Montagne de Reims, de magnifiques terroirs faut-il le préciser? Sols sableux et limoneux, avec quelques secteurs argilo-calcaires, ce qui permet un bon drainage de l’eau. Le domaine appartient à la famille Perseval depuis plusieurs générations. Mais depuis 2010, c’est Clément qui officie et cultive les 3 cépages traditionnels champenois. Les vignes sont enherbées depuis 1980… Les vins élevés en cuves et en fûts restent en caves en moyenne 3 ans. Elles sont remuées manuellement et dégorgées sur le domaine quelques mois avant la commercialisation.

Mélanie Grenouilleau et Romain Nicolas s’installent en 2021 sur 1.20ha en Anjou en parallèle de leurs job principaux (Mélanie au Domaine de la Sansonnière et Romain au domaine Terra Vita Vinum). Ils récupèrent 1.2 ha de vignes anciennement aux Deboutbertin (Achillé et Pacotille) sur lesquelles ils réalisent 2 cuvées. Les Bélouines et les Jauges. Deux jeunes passionnés et acharnés de travail, à l’avenir plus que prometteur.

Romain le Bars jeune homme de 30 ans récupère 1,20 ha de vigne en Avril 2018. Branle bas de combat pour s’équiper rapidement, tailler, et pouvoir amener la vendange au bout et espérer faire une 1ère vinification. Son experience il l’a acquise durant 7 années passé à travailler au près d’Eric Pfifferling (domaine de L’Anglore). Pour ce 1er millésime, il élabore deux cuvées dans son garage aidé des Frères Soulier, Valentin Vallès et Thibaud et Joris Pfifferling. Pour cela il doit jongler entre ses vigne et son emploi à plein temps d’ouvrier agricole, ce qui n’est pas de tout repos.

Michel Théron et sa compagne Stéphanie exploitent le Clos du Jaugueyron depuis 1993, sur les terroirs d’Arsac. Leurs 7 hectares sont cultivés entretiennent naturellement les sols avec un travail d’une minutie et d’une détermination sans faille. Graves et argiles fins composent le terroir du vignoble avec un encépagement majoritaire à 60% de Cabernet-Sauvignon et de 25% de Merlot, complétés de Cabernet franc et de 2% Petit Verdot. Les vignes et les vins sont travaillés de façon très exigeante, très loin des modèles agro-industriels d’aujourd’hui, le travail est adapté en fonction de ce que la nature offre et dans une éthique de production qui est primordiale pour respecter et révéler le terroir. L’objectif est d’exprimer dans les vins, par une libre philosophie, une lecture personnelle des nuances du terroir, des cépages et du millésime, ce qui demande beaucoup d’observation, de connaissance et de sensibilité à toutes les étapes de la production.