Unsere Winzer

Premier millésime d’Yves Roy et de Yoshinori Kuroda qui se retrouvent à Poligny pour vinifier ensemble. Yve de son côté est ouvrier viticole depuis plusieurs années et vignifie pour Novice son domaine ainsi que pour 02Y son activité de négoce. Yoshinori est un jeune japonais fringant de 37ans qui nous vient tout droit d’Osaka dans le Kansai. À 30 ans il quitte le Japon pour la France ou il sera à tour de rôle, sommelier dans un 2 étoiles parisien puis étudiant et ouvrier viticole dans le Jura. Passé en entre autres chez Stéphane Tissot et Le domaine Houillon-Overnoy, il se lance dans une activité de négoce en 2019 aux côtés d’Yves Roy. Ces deux compères ont un avenir radieux devant eux.

La brasserie Osuzuyama est une branche de Kuroki Honten. Elle se situe au milieu des montagnes verdoyantes et des eaux cristallines de la ville de Takanabe, dans la préfecture de Miyazaki. Son actuel président, Shinsaku Kuroki représente la 5ème génération. Bien que Kuroki Honten soit un producteur de shochu établi de longue date, fondé en 1885, ses activités sont singulières. La distillerie possède sa propre ferme pour cultiver des ingrédients sans pesticides tel que des pommes de terre et du riz, les déchets de distillation servent d’engrais pour les cultures.

Fondée à Kyoto, la brasserie Ota Shuzo perpétue depuis plusieurs générations l’art ancestral du saké. Aujourd’hui, elle est dirigée par un maître brasseur passionné qui associe savoir-faire traditionnel et créativité contemporaine. Chaque étape du processus est soigneusement maîtrisée, du choix des meilleurs riz aux fermentations lentes et naturelles, dans le respect du temps et des matières premières. La maison privilégie des sakés Junmai purs, sans ajout d’alcool, portés par l’eau exceptionnellement pure de Kyoto. Le résultat : des cuvées raffinées, équilibrées et profondes, qui reflètent un subtil mariage entre tradition, patience et sensibilité artisanale.

En parallèle du domaine familial, Pierre-Henri Rougeot lance en 2017 une activité de négoce sous son propre nom. Avec l’appui de vignerons partenaires rigoureusement sélectionnés, il vinifie des raisins issus de climats de la Côte de Beaune et de la Côte de Nuits, en appliquant les mêmes principes que ceux du domaine. Les pratiques sont respectueuses : vendanges manuelles, vinifications par levures indigènes, élevages longs et usage très limité du soufre. Ces cuvées permettent d’explorer d’autres terroirs bourguignons avec une signature commune : pureté aromatique, équilibre et précision. Elles complètent harmonieusement le travail du domaine en offrant une palette plus large, tout en restant fidèles à la philosophie de Pierre-Henri Rougeot : exprimer le vin dans sa vérité la plus naturelle.

Polo, le plus authentique des girondins de Genève. Un charisme hors pair, une joie de vivre débordante, une production des plus méritantes. „Je ne cherche pas à fabriquer le vin, j’accompagne le fruit au mieux de mes capacités.“

Le domaine Pierre Gerbais, situé à Celles-sur-Ource sur l’exceptionnel terroir kimméridgien de la Côte des Bar, est dirigé aujourd’hui par Aurélien Gerbais, représentant de la 8? génération de vignerons. Dès 1996, l’exploitation adopte une viticulture naturelle, soutenue par la certification Ampelos, puis HVE. Les vignes s’étendent désormais sur environ 18 hectares, dont 10 hectares de Pinot Noir, 4 de Chardonnay et 4 de Pinot Blanc — cépage rare. Aurélien privilégie une démarche respectueuse du terroir : viticulture biodynamique, sélections parcellaires, cuvées élaborées selon l’expression de chaque lieu. Les Champagnes sont structurés, profonds, élégants et reflètent une esthétique gastronomique marquée par la pureté et la droiture.

Bastien Pointillart du haut de ses 31 ans, travaille à la vigne depuis déjà 10 ans. Installé à Chamery, sur la montagne de Reims, il hérite de 1.4 ha de vignes de ses parents eux même viticulteur mais pas vinificateurs. Ses vignes sont en 8ème année de bio et certifié depuis la vendange 2021 De 2014 à 2017 il produit des petites quantités de Champagne (actuellement encore sur lies) et des coteaux champenois qu’il libère seulement maintenant. Vous comprendrez que pour lui rien ne presse et que la patiente et le temps sont mère de vertu. Ses vins, il les réalise chez un ami car il ne possède pas de cave, ce n’est qu’à partir de 2018 qu’il élabore ses cuvées chez lui, dans son garage à l’aide d’un petit pressoir à cliquet. Aujourd’hui il vinifie l’équivalent de 20 ares et vends le reste au kilo pour pouvoir financer le four à bois de son futur fournil. Car Bastien à une idée assez clair de là où il souhaite aller. A terme, Il aimerait se contenter de 40 ares de vigne pour pouvoir en parallèle devenir paysan boulanger et ainsi valoriser sous forme de pain, les céréales qu’il produit. Ses vignes sont en 8ème années de bio et certifiées depuis la vendange 2021 Sa recherche sur les Coteaux Champenois le mène à expérimenter les macérations, les dates de vendanges plus tardives ainsi que les élevages prolongés. En résulte des vins singuliers aux profils aériens et éthériques dont la profondeur enivrante saura sans nul doute bouleverser vos repères en matière de Coteaux Champenois.

À Pézenas, le Prieuré Saint Jean de Bébian s’inscrit dans l’histoire du Languedoc depuis l’Antiquité : selon la légende, le vignoble aurait été offert au centurion Bébianus par l’Empire romain, avant de passer aux mains des moines qui y bâtirent un prieuré au XIIe siècle. Symbole de continuité, les vignes entourent encore aujourd’hui ce lieu chargé d’histoire. Relancé au XXe siècle, le domaine a acquis une renommée internationale grâce à une replantation ambitieuse et une recherche exigeante de qualité. Conduit en agriculture biologique, le vignoble repose sur une mosaïque de terroirs – galets roulés, coulées basaltiques, calcaires et molasses – qui confèrent profondeur et complexité aux vins. Avec Benoît Pontenier, le domaine poursuit son chemin au sommet, alliant héritage millénaire et regard résolument contemporain.

Créé en 1947, le domaine R. Pouillon & Fils est aujourd’hui conduit par Fabrice Pouillon, troisième génération de vignerons. Situé dans la Vallée de la Marne, le vignoble couvre 7,7 hectares répartis en 40 parcelles, plantées à 65 % de Pinot Noir, 20 % de Meunier et 15 % de Chardonnay, avec un âge moyen des vignes de 48 ans. Depuis 1999, Fabrice a orienté la culture vers une approche biologique et régénérative : labours au cheval, composts fermiers, respect des rythmes naturels et rendements limités. L’intervention en cave est volontairement réduite : pressurage traditionnel, fermentations avec levures indigènes, usage minimal de soufre, élevages en fûts et demi-muids. Depuis 2006, toutes les cuvées sont élaborées selon sa « Méthode Fabrice Pouillon », sans ajout de sucre, révélant la pureté et l’identité du raisin.

Kaja Kohv, sommelière estonienne, a choisi de quitter la salle pour la vigne. Après un passage formateur en Australie chez Giaconda Vineyards et cinq années au Luxembourg au Château Pauqué, elle se lance en 2020 dans sa propre aventure. Elle loue alors moins d’un hectare de vignes anciennes près de Grevenmacher et Dreiborn, sur des coteaux calcaires où s’épanouissent Elbling, Riesling et Pinot Blanc. Sans héritage viticole, elle construit son domaine Racines Rebelles pas à pas, avec une volonté affirmée de travailler en harmonie avec la nature. Chaque geste à la vigne est manuel et précis : biodiversité préservée, sols vivants, interventions limitées. En cave, les fermentations sont spontanées et la vinification reste minimale. Par son approche artisanale et indépendante, Kaja contribue à écrire une page nouvelle pour le vignoble luxembourgeois, révélant son potentiel encore méconnu avec des vins sincères et profondément ancrés dans leur lieu.

Ancien CPE en collège, Robin Carette découvre la vigne presque par hasard en aidant ses amis les frères Mosse lors d’un effeuillage. Une dégustation d’Initial BB 2010 lui provoque le déclic : il reprend des études en BTS viti-œno près de Saumur et se forme successivement au Domaine de la Grange aux Belles, chez les Mosse puis comme chef de culture au Closel. En janvier 2021, il franchit le pas et acquiert 5 hectares en Anjou Noir, dont 1,5 hectare en Bonnezeaux. Son chai est installé dans une grange en tuffeau attenante à sa maison. Le vignoble est planté majoritairement en Chenin, avec aussi du Grolleau et du Cabernet. Certifié bio depuis 2022, il vinifie naturellement, avec levures indigènes et très peu de soufre. Ses vins expriment fraîcheur, précision et la générosité de l’Anjou Noir.

Romain Le Bars est un jeune vigneron qui a fait ses premiers pas au Domaine de L’Anglore, auprès d’Éric Pfifferling pendant sept ans. En 2018, il reprend environ 1,5 hectare à Tavel pour réaliser son premier millésime, et agrandit depuis progressivement son domaine avec des parcelles à Tavel, Lirac et dans les environs. Certifié bio depuis 2021, il cultive ses vignes selon des pratiques naturelles : vendanges manuelles, levures indigènes, macérations carboniques ou pressurage direct selon les cuvées. Ses vins, éclatants de fruit et d’une grande sincérité, témoignent d’une approche précise et vivante. Avec cette énergie, Romain Le Bars incarne une nouvelle génération qui renouvelle le Rhône Sud et séduit déjà un large public.

Installé à Latour-de-France depuis 2002, Cyril Fhal cultive environ 7,5 ha de vieilles vignes sur schistes et gneiss, parmi les plus beaux terroirs du Roussillon. Formé auprès de Mark Angéli et Charlie Foucault, il pratique une viticulture exigeante : biodynamie, travail manuel, semis de légumineuses pour préserver la vie et l’humidité des sols dans l’un des vignobles les plus secs de France. En cave, les fermentations sont naturelles, les extractions très douces — presque en infusion — et l’élevage se fait en demi-muids et foudres, sans collage ni filtration, avec très peu de soufre. Rouge Gorge s’est imposé comme une référence emblématique du Roussillon, saluée pour la pureté, la finesse et la profondeur de ses vins.

Domaine familial de 14 ha situé à Dambach-la-ville. Les Vignes y sont prinipalement situées sur des côteaux d’arènes granitiques. En 2017 Léo Dirringer rejoint ses parents au domaine, à la suite d’études à l’HES de Changins (Suisse) filière Œnologie. Il décide de faire le style de vin qu’il aime boire, il se dirige donc logiquement vers un travaill en levure indigène et en agriculture sans chimie pour élaborer des vins les plus naturels possible.