Unsere Winzer

Labours des sols, pas de produits de traitements issus de molécules de synthèse. Mais surtout, tous les travaux réalisés à la vigne et sur le domaine, sont faits dans le but de produire des raisins sains, tout en gardant une vie dans les sols et un équilibre dans la nature qui les entoure. La qualité de la matière première déterminera la qualité du vin. Les raisins fermentent avec leurs propres levures, typiques à chaque terroir. Aucun produit œnologique n’est utilisé au cours de la vinification. Elevage en cuve, mise en bouteille sans filtration, ni soufre.

Le domaine de la petite empreinte, c’est Romain De Moor et Melissa Bazin qui se sont rencontré durant leurs études de Viti et qui sont maintenant à la tête d’un domaine situé dans l’Yonne. des jeunes très prometteurs.

La Romanée devient La Romanée-Conti Louis-François de Bourbon, prince de Conti (1717-1776) acquiert la Romanée en 1760. Parmi d’innombrables autres titres, il est Seigneur de Nuits et d’Argilly et détient ici de vastes domaines. S’il se rend le maître de cette vigne, pour un prix supérieur de dix fois à celui du Clos de Bèze, c’est qu’il en connaît les qualités et les vertus. Il en rêve. La Romanée en ce temps-là est déjà très connue et fortement appréciée. Elle va envahir le coeur d’un prince du Sang, éclipser favorites et courtisanes et avec le prince charmant qui l’enlève, vivre un conte de fées. Bourbon-Condé par sa mère, Louis-François se distingue durant ses campagnes militaires. Il brille aussi par l’esprit, devient le conseiller diplomatique de Louis XV, mène grand train dans son château de L’Isle-Adam, en l’enclos du Temple à Paris ou ses appartements à Versailles. « Il était le seul des princes du Sang qui eût le goût des sciences et de la littérature, et qui sût parler en public, écrit Mme de Genlis. Il avait une beauté, une taille et des manières imposantes. Personne ne sut dire des choses obligeantes avec plus de finesse et de grâce. Il fut le plus magnifique de nos princes ». Il est aussi le protecteur de Jean-Jacques Rousseau, le défenseur des libertés provinciales. Il veille attentivement sur son Domaine de Vosne, dont il prend grand soin. Mécène fastueux, arbitre du goût, il réserve ce vin à sa seule table. A son décès, la Romanée passe à son fils Louis-François-Joseph (1734-1814), prince de Conti et comte de La Marche. Privé de toutes ses propriétés par la Révolution, celui-ci mourra en Espagne tandis que sa vigne est vendue comme « bien national ». Liée à cette famille durant moins de trente ans, la Romanée accole désormais son nom à celui des Conti.

Dans le Vézelay, appellation au sud de Chablis, Jean et Valentin Montanet, les vignerons du Domaine de la Cadette et du Domaine Montanet-Thoden cultivent une vingtaine d’hectares de vignes de manière biologique. Ils réalisent des vinifications le plus naturellement en excluant les ajouts inutiles. Chez eux, il n’y a pas de levures sélectionnées, peu de sulfites, pas de chaptalisation et le travail d’élevage est un travail naturel.

La TOURAIZE C’est le nom d’un lieu-dit appartenant déjà à la famille Morin en 1704. Ce fut la dernière vigne que le grand-père d’André-Jean posséda et avec laquelle son père commença son métier de vigneron. En 1985 André Jean rejoint l’aventure pour travailler avec son père sur l’exploitatio. A cette époque, les raisins étaient livrés à la coopérative jusqu’en 2009 où il décide de quitter cette structure et fait alors construire une cuverie et un chai .En 2016, Il est rejoint par son épouse Héléana qui travaille désormais avec lui. Le domaine s’étend sur 9 hectares de vignes cultivées en bio (certifié) et en cours de certification biodynamie dont une partie du est composé de vieilles vignes de plus de 80 ans. A la cave, les fermentations se font de manière naturelles grâce à l’intervention des levures indigènes et sans ajout d’intrants. Les vins blancs restent sur leurs lies le temps de l’élevage, entre 9 et 24 mois en foudre ou en pièce, sans bois neuf. Les rouges sont élevés en foudre, en cuve ou même en amphore selon les cuvées. Ils sont mis en bouteille sans collage ni filtration et en suivant les cycles lunaires.

Situé au cœur des Côtes du Rhône Septentrionales et de l’appellation Crozes-Hermitage, le Domaine de la Ville Rouge est une exploitation familiale créée en 1919. A l’origine, les raisins de l’exploitation étaient livrés en cave coopérative. C’est en 2006 que Sébastien rejoint son père dans l’exploitation, depuis cette date, la vinification se fait entièrement sur le domaine qui compte désormais une vingtaine d’hectares. En 2016 Audrey, la femme de Sébastien rejoint le domaine et prend en charge la partie administrative et commerciale. Le Domaine est entièrement conduit en agriculture biologique depuis 2012 et en biodynamie depuis 2014, tous les travaux sont pratiqués manuellement: ébourgeonnage, relevage, vendange en vert, vendanges et taille d’hiver, les raisins sont triés à la parcelle et sur table de trie en cave. A la cave, il travaillent selon les méthodes de vinification traditionnelle en levures indigènes.

Situé dans le village de Courgis, ce petit domaine de 7,5 ha rayonne sur quatre appellations, bourgognes aligotés provenant de deux secteurs différents compris. Si ce couple de vignerons très attachant a planté dès 1989 la plupart de ses vignes (certifiées bio), le premier vrai millésime date de 1995. Un travail acharné et une approche au plus près de l’expression des terroirs se reflètent dans toutes les cuvées, d’une rare transparence de saveurs.

Le Domaine de RANCY a vu le jour dans les années 20, et produisait toute une gamme de vins doux naturels, vins rouges secs, rosés.En 1989 Jean-Hubert Verdaguer prend la tête du domaine de son père, aidé de son épouse Brigitte, et se lance dans l’aventure de la bouteille. Passionnés de rancios, ils élaborent plusieurs cuvées de Rivesaltes, et proposent une cuvée de rancio vinifiée en sec.

Le Domaine de Saint-Pierre, c’est 5,5 hectares « de ce si joli vin que l’on buvait en Arbois » (J. Brel). Situé dans la petite commune de Mathenay, à proximité d’Arbois, le domaine est dirigé par Fabrice Dodane, passionné et engagé, qui cultive ses vignes en biodynamie avec la volonté de rendre la terre la plus propre possible aux générations futures. Ses vins reflètent cette philosophie : ils sont sincères, droits et vivants, reflétant fidèlement leur terroir. Chaque cuvée exprime avec justesse l’esprit libre et artisanal du Dos d’chat. Les vins se distinguent par leur fraîcheur, leur précision et leur buvabilité, tout en gardant une vraie profondeur. Ici, rien n’est figé : chaque millésime reflète le caractère de la vigne et la vie du sol. Des vins faits pour rassembler, accompagner de beaux moments et rappeler combien le Jura séduit par son authenticité, sa fraîcheur et son incroyable énergie.

C’est à Bouzeron premier village de la Côte Chalonnaise au Sud de Beaune, qu’Aubert de Villaine, emblématique co-propriétaire et régisseur de La Romanée-Conti, habite et exerce son métier de vigneron dans son Domaine acquis en 1971. Secondé depuis 2003 par son neveu Pierre de Benoist, il y pratique la même viticulture de haute volée qu’à La Romanée-Conti, alliant tradition, franchise, pureté, rigueur et culture biologique depuis 1986. Les vignes sont cultivées sur des sols pauvres, riches en calcaire, permettant un contrôle optimal des rendements. La superficie très réduite de l’appellation fait de l’AOC Bouzeron l’un des « secrets » de la Bourgogne. La sélection et la plantation de plants de vigne fins, une taille et un ébourgeonnage sévères permettent une récolte avec des rendements équilibrés. Nous apportons ainsi à la cuve, aux foudres et aux fûts des raisins porteurs de tout le potentiel de leur terroir.

Au nord de Châteauneuf du Pape, 8,4 ha en biodynamie à une encolure du Château Beaucastel, des ceps entre 30 et plus de 100 ans, pour la plus grande partie en grenache. Ainsi que des méthodes douces pour le plus grand respect de ce magnifique terroir et pour notre plaisir, bien sûr !

Nicolas Ferrand a fondé le domaine en 2014, accompagné dès le début par sa femme Marielle, qui a officiellement rejoint l’aventure en 2020. Le domaine s’étend sur 5,5 hectares de coteaux argilo-calcaires, où les vignes sont cultivées selon des méthodes agricoles traditionnelles et aussi naturelles que possible. Leur souhait est de maintenir une exploitation à taille humaine afin de respecter à la fois la nature et le produit, leur travail manuel respecte les terroirs et l’environnement. Pour offrir des vins authentiques reflétant le potentiel des terroirs savoyards, ils utilisent des cépages majoritairement autochtones : Jacquère, Altesse, Mondeuse, ainsi qu’un peu de Chardonnay et de Pinot. Leurs vignes, situées sur des coteaux marno-calcaires exposés sud-est, bénéficient de fortes pentes. Dans un souci constant de respect de la terre et de qualité, ils suivent le calendrier biodynamique et utilisent des extraits de plantes inspirés de la biodynamie pour soigner les vignes.

Le Domaine des Faverges est entièrement construit en terrasses, sur les hauts du village de St-Saphorin. Il bénéficie d’un ensoleillement généreux, grâce à son exposition plein sud. Ce terroir se caractérise par un sol alcalin, de nature légère à moyenne et de texture limoneuse-sableuse, caractérisée par la présence de grès, de sédiments rocheux et de dépôts alluvionnaire. Scindé en deux exploitations tenues par deux vignerons indépendants, une partie du domaine est cultivée en production intégrée, alors que la deuxième a obtenu en 2015 la certification Bio Suisse.