Nos vignerons

2015 est leur premier millésime. Nichés dans une ruelle du village gardois de Saint Hilaire d’Ozilhan, Charles et Guillaume Soulier viennent de racheter 8 hectares de vignes de Grenache, Syrah, Cinsault et Ugni Blanc, vignes qu’ils ont fait le choix de travailler à la mano (et aussi un peu au cheval quand même …), sans produits phyto, avec des tisanes et autres préparats biodynamiques. Le travail à la cave suit la même lignée: zéro additif excepté un peu de soufre, pour des vins vivants, vibrants …

Dix vignerons unis au sein d’une même cave : chacun son identité et sa façon de travailler, chacun son encépagement et son terroir. La cave ne doit être que le révélateur de leur travail, que ce soit à travers leur cuvée spécifique ou les cuvées regroupant tous les vignerons. En cave, les levures sélectionnées, les filtrations et collages, ainsi que toutes les technologies dénaturant le vin sont proscrits.

Les cuvées ” classiques” de M. Ganevat sont devenues difficiles à trouver, la demande excédant l’offre… Jean-François et sa soeur Anne ont alors la très bonne idée de monter un petit négoce de vins de fruits et de plaisirs immédiats, des petites perles, des vins sans chichis, vinifiés par un grand Monsieur au talent qui n’est plus à démontrer, le tout avec de vieux cépages régionaux ou d’ailleurs…

Le domaine familial, c’est la ferme Saint Martin, où Thomas s’occupe aussi de la gestion du travail du sol, des traitements et de toutes les vinifications. Pierre Marin, lui, cultive les vignes à moins d’1,5 km de la Ferme Saint Martin, mais aussi des oliviers, cerisiers et abricotiers. Il est convaincu par l’agriculture biologique et travaille toute l’année ses terres dans le respect de l’environnement.

En 2011, Jordi Renard arrive depuis le sud de la France en Suisse ou il exerce dans le milieu de l’hôtellerie. Arrive 2020 ou durant la pandémie Covid-19, il décide de produire ses propres vins et lance les Vins Vulpins. Aboutissement de ses nombreuses dégustations et diverses rencontres dans le milieu du vin nature, qui lui ont permis de développer un goût pour cette philosophie et de savourer le fruit de la nature tout en la traitant avec respect. Son crédo: «Un minimum d’interventions pour un maximum d’émotions » Les vignes sont situées en Valais sur des coteaux escarpés non mécanisables, bordant le Rhône à une altitude moyenne de 750 mètres, sur des sols à dominante de schiste. Il les cultive en respectant le vivant et en adaptant au cycle lunaire le travail à effectuer sur les parcelles, que ce soit la taille, l’ébourgeonnage ou l’effeuillage. Il favorise le travail des sols à l’aide de purins de plantes et de préparations dynamisées. Coté cave, le raisin est vendangé manuellement, trié minutieusement, passé dans un fouloir-égrappoir manuel puis mis en cuve de macération, ou les fermentations se font grâce à l’action de levures indigènes. Les jus sont extraits au moyen d’un pressoir hydraulique manuel, puis sont mis en bouteille sans ajout d’intrants ni sulfites et sans filtration pour préserver la pureté du terroir.

La Chartreuse c’est une si longue histoire… – Un manuscrit donné en 1605, – Un élixir mis définitivement au point en 1764, – La « Verte », élaborée en 1840, – la « Jaune » en 1840, – La liqueur de Mélisse en 1860 qui devient – La Chartreuse Blanche de 1860 à 1880 puis de 1886 à 1900. – Mais aussi la Chartreuse faite à Tarragone de 1904 à 1989, surnommée » La Tarragone « …et les « Verte » et « Jaune » faites à Marseille de1921 à 1929 appelées » Tarragone »… – La « V.E.P. » (Vieillissement Exceptionnellement Prolongé) en 1963, – La « Liqueur des Jeux Olympiques » en 1968, – La « 9ème Centenaire » en 1984, – « L’Episcopale du 3ème millénaire » en 2000, – La 1605 célébrant le 400ème anniversaire de la remise de la recette (2005) – Enfin, en 2008, la « Meilleurs Ouvriers de France Sommeliers ». Toutes ces liqueurs, basées sur le manuscrit de 1605 du Duc d’Estrées, ont été élaborées par les Pères Chartreux, leur commercialisation permet à leur communauté de survivre et de continuer à prier dans le silence et la solitude, selon l’inspiration de Saint Bruno.

Lucas Madonia est un jeune homme bourré d’énergie et de talent installé à Saint-Léonard en Valais. Il pose ses valises sur 1ha de vigne en 2022 puis 1.7ha en 2023. Passé dans le Jura chez Tony Bornard puis chez Marc Soyard au domaine de la Cras en Bourgogne, c’est en se baladant en Suisse qu’il tombe amoureux du lieu qui lui permettra de réaliser ses premiers vins. Les vignes de Cherouche, Tsampon, Saviese et Ayent sont travaillées de la manière la plus naturelle. Les vins sont vinifié en levures indigènes sans intrants.

Enfant, je regardais mes parents confectionner minutieusement de délicieuses recettes à base de citrons dans notre cuisine. Ces citrons issus de notre verger familial et leur délicate odeur que j’affectionne tout particulièrement, m’ont fait tomber moi aussi, sous le charme. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, 30 ans plus tard, je décide finalement de recréer à travers une production raisonnée, le limoncello qui m’a bercé autrefois, sous le nom de Luigi di Moncello ! Produit artisanalement, avec des citrons issus de l’agriculture biologique et en provenance d’Italie, Luigi di Moncello incarne le respect de la tradition et redonne avec subtilité toute la noblesse à ce produit.

LVX Spirits est né à Genève en 2019. C’est à ce moment que Quentin Verne, fraîchement investi dans le monde de l’Asset Management dans une banque genevoise, quitte le monde de la finance pour se lancer à plein temps dans sa vraie passion: la distillation. C’est au cours de ses études universitaires en Angleterre que Quentin fait la découverte du gin, et se convainc de son potentiel. Les années passent et Quentin distille secrètement dans des laboratoires improvisés, concoctant des recettes expérimentales et s’essayant à de nouvelles techniques. Il rejoint ensuite Changins, haute école de viticulture et d’oenologie. Ambitieux et déterminé, il rencontre René Vanner, et plus tard Alex Paccot, deux figures emblématiques de la distillation dans la région qui le prennent sous leurs ailes. Avec leurs conseils bienveillants, Quentin perfectionne sa technique et sa recette, ce qui donnera éventuellement le LVX Geneva Dry Gin. En 2021, grâce au succès du gin et une équipe grandissante, LVX Spirits sort la LVX Cold Distilled Vodka ainsi que LVX White Label Distiller’s Cut. En alliant savoir-faire traditionnel et technologie moderne, Quentin continue d’expérimenter et de suivre son inspiration, une approche qui définit la marque. Aujourd’hui, tous les spiritueux LVX sont fabriqués artisanalement au cœur de Genève, au sein même du bar de Quentin – La Distillerie Bar | Lab – où les convives peuvent l’admirer au travail tout en sirotant un gin tonic.

Parcours atypique pour Pierre Fenals, qui après des études scientifiques, un passage en industrie pharma, puis en commerce, se tourne finalement vers la vigne, il dit volontiers: “je suis venu au vin par le vignoble, c’est la terre avant tout qui me passionne”. Il achète ses raisins mais uniquement sur du parcellaire. Le cahier des charges est clair, il s’occupe de l’ensemble du processus, viticulture et vinification, labours et traitements ainsi que tous les travaux en cave. Impressionnant le septuagénaire Pierrot !

Vieille de quatre générations, la Maison Gamet située dans la Vallée de la Marne, à Mardeuil, offre une riche histoire de famille ! Tout a commencé avec deux femmes, Victoire Garnier & Berthe Heucq, c’est en période d’après-guerre, avec l’ambition de revaloriser le métier de vignerons, qu’elles ont récupéré leurs vignes & qu’elles ont commencé à commercialiser leurs champagnes. Aujourd’hui marquée par un passage à une viticulture raisonnée & durable, c’est sur la quatrième générations, que repose l’avenir de la Maison et ses 8.30 hectares dans la Vallée de la Marne. Pour la vinification, le domaine intervient très peu et les vins fermentent naturellement grâce aux levures indigènes.

La Maison Gautheron d’Anost, dirigée par le dynamique trentenaire Bastien Gautheron, est un domaine viticole qui mérite toute notre attention. Avant de se lancer dans cette aventure, Bastien a acquis une précieuse expérience au Lycée Viticole de Beaune et a travaillé chez la renommée Maison Olivier Leflaive à Puligny Montrachet. Le domaine a connu son premier millésime en 2020, et depuis lors, Bastien s’est efforcé de produire des vins d’une qualité exceptionnelle. Il adopte une approche peu interventionniste en vinification, mettant en avant le lien entre le terroir et la vigne. Cette philosophie se traduit par des méthodes simples et naturelles. Les macérations et fermentations sont rapides pour éviter toute sur-extraction, et les raisins sont manipulés avec le moins d’intervention possible. En cave, Bastien privilégie les petites cuves en inox de 15 HL, refroidies uniquement à l’encuvage, pour offrir flexibilité et réactivité. Les raisins sont ensuite laissés relativement intacts, permettant aux températures de remonter naturellement pendant la fermentation. L’extraction est limitée à deux pigeages avant le départ en fermentation alcoolique, afin de prévenir tout excès d’oxygène. Tous les vins sont élevés en fûts, avec une préférence pour les fûts plus anciens, préservant ainsi la pureté des vins sans qu’ils soient dominés par le boisé. Pour les vins blancs, une partie de chaque cuvée est élevée en fûts de 350 L datant de 2017, afin de conserver la précision du caractère du vin. Les vins rouges bénéficient également de l’utilisation de quelques fûts neufs (moins de 30% dans tous les cas), avec des chauffes très légères qui apportent une touche subtile. En ce qui concerne la viticulture, une grande partie des raisins provient des parcelles certifiées Bio depuis 2017, notamment le Savigny et 50% du Bourgogne Hautes Côtes de Beaune. Les autres raisins sont sourcés auprès de viticulteurs de confiance, principalement des amis de Bastien, qui pratiquent la viticulture bio ou une approche assimilée au bio.

En 2018, Tino Kuban, jeune Berlinois de 30 ans fonde la Maison Glandien à Meursault. Il y exerce une activité de négoce en parallèle de son domaine les Jardins Vivants. Pour cela, il source de superbes raisins de ci et de la, en Bourgogne, dans le Beaujolais, mais aussi en Alsace et dans le Jura. A la cave, il vinifie de la manière la plus naturelle possible mais avec une rigueur de tous les instants. Suite à un diplôme Viti-Oeno en Allemagne il voyage à travers le monde pour accumuler des expériences et affiner sa vision du vin. Il passera entre autres chez les Dard & Ribo, Pierre Overnoy, le Domaine de la Tournelle, Philippe Bornard, Mullineux en Afrique du Sud, Sato Wines, Felton Road et Burn Cottage en Nouvelle Zélande. Des vins de négoce certes, mais avec une intention de réaliser les plus vivants possibles.

Katie Worobeck est installé dans la Jura à Orbagna dans le sud Revermont. Canadienne d’origine, elle passe 4 ans dans une Winery au Canada puis dans le Jura depuis 2017 chez J-F Ganeva ou elle n’était censé rester que 6 mois pour un stage. Voici ses toute premières cuvées issues d’une parcelle de vieux cépages rouges complantés, et l’autre de négoce de rouge jurassien. Un domaine à suivre de très près.

Une douzaine d’hectares de Chardonnay à Chaintré dans le Mâconnais, Après Gérard le patriarche, c’est désormais la troisième génération, Philippe et Baptiste qui tiennent les rênes du Domaine. Les vignes étaient initialement en métayage, elles sont aujourd’hui pour la plupart en propriété. En culture bio depuis 1992. Aération des sols par labours, enherbement. Vendanges manuelles, le raisin ne subit aucune opération mécanique. Longs élevages sur lies, soutirage, mise en bouteille sans collage, ni filtration, sulfite sur haute surveillance.